Article ID Journal Published Year Pages File Type
3825911 Progrès en Urologie 2009 4 Pages PDF
Abstract

RésuméLa chirurgie est le traitement des prolapsus ; mais lorsque le prolapsus est modéré et/ou non symptomatique, lorsque la chirurgie est contre-indiquée, il existe des traitements non chirurgicaux palliatifs. Les traitements hormonaux par voie générale ou locale n’ont pas fait la preuve de leur efficacité. Le pessaire, procédé ancien, apporte de 58 à 80 % de satisfaction chez des patientes motivées. Le pessaire cube serait actuellement celui qui est le mieux toléré. Le pessaire chez une patiente jeune ou avec des contre-indications chirurgicales reste donc une option. Il est mieux toléré avec des estrogènes locaux. Les résultats de la rééducation sont discutés, mais dans les prolapsus modérés, elle améliorerait la symptomatologie et retarderait l’évolution du prolapsus. Les mesures préventives sont la lutte contre l’obésité, la constipation, le port de charges lourdes, la toux et les sports à haute sollicitation périnéale.

SummarySurgery is the treatment of pelvic prolapses. But in case of stage 1 prolapses or surgical contra-indication, some non surgical treatment can be proposed. There is no scientific proof of efficacy of an hormonal treatment. Pessaries are an alternate with satisfaction for voluntary patients, it gives 58 to 80% satisfaction; in young patients or if surgery is contra-indicated, pessaries can be proposed; vaginal discomfort induced by pessaries can be improved by local oestrogenotherapy. Pelvic floor training has been compared in some studies with no training: after 2 years, 72% versus 27% without worsening of the prolapse (Piya-Anant); in moderate prolapse, training can be useful. Prevention includes careful delivery management, struggle against overweight, carriage of weight, chronic cough, etc.

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