Article ID Journal Published Year Pages File Type
3826034 Progrès en Urologie 2007 8 Pages PDF
Abstract

RésuméS’il est difficile de prouver l’origine neuro-urologique d’un trouble mictionnel, d’une douleur ou d’une plainte fonctionnelle post-opératoire d’une chirurgie d’incontinence urinaire d’effort ou de la statique pelvienne, leur incidence est aussi floue à évaluer. L’objectif de ce chapitre est de revoir les données de la littérature concernant les complications de ces chirurgies pouvant être liées à un dommage neurologique, quel qu’en soit le siège.La situation post-opératoire la plus fréquemment rencontrée est la rétention aiguë d’urines et sa prévention passe par le bilan pré-opératoire à la recherche de facteurs de risque aussi bien que par la qualité de reprise mictionnelle après chirurgie lors de l’ablation de sonde vésicale. L’analyse d’une dysurie et/ou d’une impériosité mictionnelle de novo à moyen et long terme obéit aux règles du raisonnement neuro-urologique et doit savoir faire rechercher d’abord l’obstruction (à lever) aussi bien que les complications liées au matériel prothétique implanté ou à la technique opératoire.Le sujet le plus difficile à expertiser est celui des douleurs post-opératoires, pelviennes, “ induites ” par une chirurgie. Elles peuvent être aggravées par une association à une lésion rachidienne ou locorégionale (hanche), restée jusque là méconnue et le discernement diagnostique doit faire appel à une évaluation multidisciplinaire.Cette revue souligne le caractère faible du niveau de preuve des données de la littérature en ce domaine et renforce l’impression que les données prospectives de cohortes homogènes doivent être relevées au travers de registres, par exemple, malgré la difficulté de l’évaluation à long terme (> 5 ans). Les patientes à qui du matériel est implanté doivent sans doute à l’avenir être plus promptes et motivées pour coopérer en ce domaine pour l’amélioration permanente de la qualité des soins chirurgicaux.

SummaryIt is difficult to prove the neurourological origin of a voiding disorder, pain or postoperative functional disorders after stress urinary incontinence and pelvic repair surgery and their incidence is difficult to evaluate. The purpose of this chapter is to review the data of the literature concerning complications of this type of surgery, possibly related to a neurological injury, regardless of the site. The most frequently encountered postoperative problem is acute urinary retention. Prevention of acute urinary retention must be based on preoperative assessment looking for risk factors and the quality of postoperative resumption of voiding after removal of the bladder cathrter. Medium-term and long-term de novo dysuria and/or urgency must be analysed according to a neurourological approach, looking for obstruction (that must be removed) and complications related to the implanted prosthetic material or to the operative technique. The most difficult symptom to assess is postoperative pelvic pain “induced” by surgery. It can be accentuated by a previously undiagnosed concomitant spinal or regional lesion (hip) and the diagnostic assessment must be based on a multidisciplinary approach. This review emphasizes the low level of proof of data of the literature in this field and supports the impression that prospective data from homogeneous cohorts must be recorded in registries, for example, despite the difficulty of long-term evaluation (> 5 years). In the future, patients in whom prosthetic material is implanted should probably be encouraged to more readily cooperate in this field to ensure continuing improvement of the quality of surgical care.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Medicine and Dentistry (General)