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3826045 Progrès en Urologie 2007 6 Pages PDF
Abstract

RésuméUne des grandes complications de la lésion médullaire est l’apparition d’une vessie neurologique dont la vidange n’est plus autonome. L’infection urinaire est la première cause de morbidité et la deuxième cause de mortalité chez ces sujets. L’éducation des patients et un suivi médical personnalisé doivent permette une prise en charge adaptée suivant les facteurs de risque et le mode mictionnel des facteurs de risque et le mode mictionnel. Associée au parfait contrôle neurologique de l’activité du détrusor vésical, une méthode de drainage s’impose pour réduire le risqué : l’autosondage intermittent. Malgré tout, de nombreux patients souffrent d’infections urinaires symptomatiques récidivantes. Les antibiothérapies itératives augmentent le risque de sélection de germes multi résistants, sans réduire l’incidence ni la sévérité des infections urinaires symptomatiques. La bactériurie asymptomatique est très fréquente chez les patients traités par cathétérisme intermittent. Elle ne doit pas conduire à un traitement antibiotique. Les antiseptiques, les alcalinisants ou acidifiants urinaires n’ont pas fait la preuve de leur efficacité. Des stratégies dites d’ «antibiocycle », pourraient avoir un rôle bénéfique en diminuant significativement le nombre d’infections et d’hospitalisations sans risque écologique majeur, en utilisant des molécules bien tolérées par voie orale, à faible pression de sélection. Toute infection urinaire fébrile doit conduire à des investigations rapides et à un avis urologique et infectiologique urgent (abcès, sepsis sévère, résistance).La conférence de consensus SPILF - AFU de 2002 a permis de répondre à d’importantes questions sur la définition, le traitement et la prévention des infections urinaires nosocomiales, notamment sur vessie neurologique

SummaryOne of the main complications of spinal cord injury is neurogenic bladder when the bladder fails to empty spontaneously. Urinary tract infection is the leading cause of morbidity and the second cause of mortality in these subjects. Patient education and personalized medical follow-up must ensure adapted management depending on the risk factors and the voiding mode. The risk of urinary tract infection can be decreased by perfect neurological control of detrusor activity combined with a method of drainage: intermittent self-catheterization. Despite these measures, many patients experience recurrent symptomatic urinary tract infections. Repeated antibiotic therapy increases the risk of selection of multiresistant bacteria without reducing either the incidence or the severity of symptomatic urinary tract infections. Asymptomatic bacteriuria is very frequent in patients treated by intermittent catheterization and does notjustify antibiotic therapy, as antiseptics and urinary alkalinizers or acidifiers have been shown to be effective. “Antibiocycle” strategies could have a beneficial role by significantly decreasing the number of infections and hospitalizations with no major ecological risks, by using molecules that are well tolerated orally with a low selection pressure. AU febrile urinary tract infections require rapid investigation and an urgent urological and infectious diseases opinion (abscess, severe sepsis, resistance). The SPILF-AFU 2002 consensus conference provided answers to major questions concerning the definition, treatment and prevention of nosocomial urinary tract infection, especially in a context of neurogenic bladder.

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