Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3827944 | Progrès en Urologie | 2008 | 6 Pages |
RésuméLa stratégie thérapeutique des tumeurs germinales testiculaires au stade métastatique repose sur la classification en groupes pronostics de l’IGCCCG. La chimiothérapie de référence est, depuis 1987 (!), le BEP avec une administration hebdomadaire de 30 mg de bléomycine, et une administration selon un schéma de 3 ou 5 jours de 500 mg/m2 d’Étoposide et de 100 mg/m2 de Cisplatine. Les protocoles à doses inférieures ou ceux à base de Carboplatine, visant à limiter la toxicité chimio-induite, ont fait la preuve de leur moindre efficacité.Les tumeurs germinales non séminomateuses (TGNS) du groupe de bon pronostic peuvent être traitées, en première ligne, par 3 cycles de BEP alors que la référence reste 4 cycles de BEP pour le groupe de mauvais pronostic. Aucun autre protocole n’a montré de supériorité. En l’absence d’essai contrôlé spécifique, les séminomes purs sont traités comme les TGNS. En seconde ligne, le VeIP, la chimiothérapie intensive avec injection de cellules progénitrices et le Paclitaxel sont les principales options. L’étude poussée des facteurs pronostiques pourrait permettre de mieux préciser les caractéristiques des patients pouvant bénéficier d’une chimiothérapie dans certaines conditions (séminome pur avec masse résiduelle inextirpable…).
SummaryThe treatment options in metastatic testicular germ cell cancer are based on prognostic the factor-based staging system from IGCCCG. Since 1987 (!), the optimal chemotherapy regimen has been BEP with a weekly administration of 30mg of bleomycine, and a 3 or 5-day schedule of 500mg/m2 etoposide and 100mg/m2 cisplatin. Dose reduction of this regimen or use of carboplatin provide lower efficacy and should be abandoned.As a first line treatment, 3 cycles of BEP should be used in good-risk metastatic nonseminomatous germ cell tumours whereas 4 cycles of BEP are mandatory in poor-risk nonseminomatous cancers. No other chemotherapy regimen has proven superior efficacy. In the lack of specific controlled studies, metastatic seminoma should be treated as nonseminomatous tumours. As second line treatment, VeIP, high-dose chemotherapy with autologous stem cell transplantation and paclitaxel are the main options. Precise predictive factors of recurrence are needed to better define indications of first and other lines of treatment in specific situations such as non-resected residual seminoma.