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3949684 Gynécologie Obstétrique & Fertilité 2010 7 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifÉvaluer la sexualité et la qualité de vie des patientes après cure de prolapsus génital en comparant la voie abdominale (par promontofixation) et la voie vaginale.Patientes et méthodeDeux cent dix-neuf patientes ayant un prolapsus de grade 2 ou 3 ont été opérées sur une période de sept ans. Dans ce travail rétrospectif, les patientes ont été invitées à répondre à un questionnaire téléphonique. Ce dernier est composé de la traduction française du PISQ12. Le délai entre l’intervention et l’étude est en moyenne de quatre ans.RésultatsNous avons ainsi obtenu 176 réponses. Parmi ces femmes, 52,3 % étaient opérées par voie haute (groupe 1) contre 47,7 % par voie basse (groupe 2). Concernant la qualité de vie, dans le groupe 1, seules 8,5 % des patientes se déclarent non satisfaites contre 9,5 % dans le groupe 2. En termes de sexualité, 64 % des patientes ont des rapports sexuels. L’analyse univariée trouve une différence significative sur la sexualité au détriment de la voie vaginale après l’intervention (p = 0,005) avec une diminution significative du désir, de la fréquence des orgasmes, de l’excitation et une augmentation des dyspareunies non retrouvée après une voie abdominale. Les autres facteurs influençant les résultats fonctionnels sont l’âge et l’incontinence urinaire associés. Cependant, après analyse multivariée, seul l’âge reste un facteur significatif.Discussion et conclusionCe travail confirme que le traitement chirurgical du prolapsus donne des résultats satisfaisants en termes de qualité de vie pour les patientes avec des résultats fonctionnels globaux qui sont statistiquement identiques quelle que soit la voie d’abord utilisée. L’influence sur la sexualité semble dépendre de l’âge davantage que de la chirurgie de réparation du prolapsus des organes pelviens.

ObjectiveTo evaluate quality of life and sexual life of female patients after abdominal or vaginal approach for prolapse surgery.Patients and methodsTwo hundred and nineteen patients with stage 2 or 3 prolapse underwent surgery over a period of 7 years. In this retrospective work, patients have been invited by mail to answer questions on the phone. The questionnaire is a French translation of PISQ12. Time between surgery and study is about 4 years.ResultsWe got 176 answers: 52.3% of women underwent abdominal surgery (group 1) and 47.7% vaginal reconstructive surgery (group 2). In terms of quality of life, only 8.5% of patients are not satisfied in group 1, compared to 9.5% in group 2. In terms of sexuality, 64% have sexual intercourses. We find a significant total score difference to the detriment of vaginal way after surgery (p = 0.005). We note indeed a significant decrease in sexual desire, orgasm frequency and excitement and a significant worsening in dyspareunia after vaginal reconstructive surgery. The other significant factors on sexuality are age and urinary incontinence. After a multivaried study, only age remains the significant factor.Discussion and conclusionThis work confirms that both ways of surgery are an effective prolapse treatment, with identical functional results. Influence on sexuality seems to depend more on age than on the type of reconstructive surgery.

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Health Sciences Medicine and Dentistry Obstetrics, Gynecology and Women's Health
Authors
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