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3950553 Gynécologie Obstétrique & Fertilité 2006 5 Pages PDF
Abstract

RésuméLe clinicien, à partir des résultats de différents types d'études, animales, cliniques humaines, ou sur modèle in vitro, peut repérer l'effet de toxiques sur la vie reproductive et assurer secondairement leur dépistage dans la consultation d'infertilité conjugale. Sont abordés ici différents toxiques susceptibles d'intervenir sur la fertilité. Les toxiques privés sont dominés en fréquence par le tabac. Le relevé des caractéristiques du tabagisme et la mise en place de son sevrage ont fait l'objet de multiples travaux qui ont abouti à des propositions d'aide à la prise en charge, psychologique, pharmacologique, et demain peut-être par immunothérapie. L'usage excessif d'alcool est plus difficile à établir, la frontière entre consommation conviviale et consommation à risque n'étant pas toujours claire sauf pendant la grossesse où l'alcool doit être exclu. Cette question domine également l'usage dit récréatif de substances. L'impact toxique sur la fertilité d'un médicament relève de la pratique clinique quotidienne. Ces médicaments sont listés à partir des évaluations qui ont été faites et qui sont sans doute insuffisantes. La vie professionnelle peut exposer à un toxique où être délétère pour la reproduction par ses contraintes corporelles.

This paper reviews the main toxics which are deleterious to fertility. Toxics are identified through in vitro, animal and clinical studies. The practitioner tries to assess whether a couple consulting for infertility has been exposed to such toxics. Some toxics are voluntarily taken: this is the case for tobacco, alcohol and other, maybe illegal, recreative drugs. Tobacco is the most frequently observed. The assessment of tobacco consumption and the implementation of weaning procedures have been studied in numerous papers: psychological, pharmacological and even immunotherapy-based approaches have been proposed. Alcohol abuse is even more difficult to assess: the border between acceptable convivial and excessive consumption is not clear-cut, except during pregnancy where there should be no alcohol consumption. This also holds for “recreative” drugs. It is usual clinical practice to register the medicine taken; some of these may be toxic for fertility. There is an ongoing work for listing these toxic drugs. Occupational life may also lead to exposure to toxics or be deleterious for fertility by imposing body constraints.

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Health Sciences Medicine and Dentistry Obstetrics, Gynecology and Women's Health
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