Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3950752 | Gynécologie Obstétrique & Fertilité | 2007 | 6 Pages |
RésuméObjectifÉvaluer par déclaration volontaire et anonyme la prise en charge chirurgicale de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) chez la femme en France.Population et méthodesUn questionnaire, validé par le conseil scientifique de la Société de chirurgie gynécologique et pelvienne (SCGP), a été mis à disposition sur le site Internet de la société et envoyé par voie postale à tous ses membres.RésultatsLe taux de réponse a été de 18 % (103/560). Les répondants (87 % ; n = 90) réalisaient majoritairement moins de dix cures d’IUE par mois. La chirurgie de l’IUE repose aujourd’hui en première intention exclusivement sur la mise en place de bandelettes sous-urétrales et majoritairement par voie transobturatrice (87 % ; n = 90). Les autres méthodes n’étaient pratiquées qu’exceptionnellement et uniquement en deuxième intention. Un bilan urodynamique préopératoire était réalisé systématiquement par 69 % des répondants. L’intervention était réalisée sous anesthésie locorégionale majoritairement en cas de voie rétropubienne (58 % ; n = 40 sur 68 répondants) et sous anesthésie générale (50 % ; n = 51 sur 102 répondants) ou locorégionale (47 % ; n = 48 sur 102 répondants) en cas de voie transobturatrice. Il n’y avait pas de différence entre les voies transobturatrices dedans–dehors et dehors–dedans. La durée du sondage postopératoire était inférieure à 24 heures par voie rétropubienne ou transobturatrice (70 % ; n = 37 sur 53 répondants et 68 % ; n = 52 sur 76 répondants, respectivement). La durée d’hospitalisation était de une nuit (83 % ; n = 54 sur 65 répondants et 85 % ; n = 87 sur 102 répondants, respectivement). Une évaluation postopératoire n’était pas réalisée par 19 % des répondants.Discussion et conclusionParmi les membres de la SCGP, la technique chirurgicale la plus employée pour traiter l’incontinence urinaire d’effort de la femme est la pose de bandelettes sous-urétrales. La voie transobturatrice paraît privilégiée.
ObjectiveTo evaluate by voluntary and anonymous declaration the current surgical practice for female stress urinary incontinence (SUI) in France.Population and methodsA postal survey, anonymous, sealed, and validated by the Scientific Committee of the Société de chirurgie gynécologie et pelvienne (SCGP), was conducted among all members. The questionnaire was also available online, on the SCGP website.ResultsOne hundred and three (18%) members responded. The respondents (87%; n = 90) were performing less than 10 incontinence procedures in a month. Suburethral slings represent the choice technique for SUI, prior by transobturator approach (87%; n = 90). Other practices are exceptional. Urodynamics study was routinely performed prior to surgery in 69% of cases. Surgical treatment was performed using prior regional anaesthesia in retropubic approach (58%; n = 40 in 68 respondents); either loco-regional (47%; n = 48 in 102 respondents) or general anaesthesia (50%; n = 51 in 102 respondents) were used in transobturator approach. No transobturator route was privileged. The postoperative urethral catheter was being left for 24 h or less in case of retropubic or transobturator approach (70%; n = 37 in 53 respondents and 68%; n = 52 in 76 respondents, respectively). The patient's hospital stay was one night (83%; n = 54 in 65 respondents and 85%; n = 87 in 102 respondents, respectively). A postoperative audit was not done by 19% of respondents.Discussion and conclusionSuburethral tape placement is nowadays the main surgical treatment for female stress urinary incontinence amongst members of SCGP. The transobturator approach is preferred.