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3951757 Gynécologie Obstétrique & Fertilité 2013 5 Pages PDF
Abstract

RésuméLa pratique des frottis vaginaux (FV) après hystérectomie totale doit être discutée selon l’indication même de l’hystérectomie. Dans cette perspective, nous avons effectué une revue de la littérature internationale en utilisant la base de données médicale PubMed avec sélection des articles afin de présenter une conduite à tenir pratique pour les cliniciens. La pratique des FV après cancer de l’endomètre traité peut être abandonnée à titre systématique tandis qu’elle améliore les performances de l’examen clinique dans le suivi précoce (dans les cinq premières années du suivi) après cancer du col utérin en particulier dans le diagnostic ultraprécoce des récidives infracliniques. Après cette période, l’intérêt du FV chute de manière drastique et l’essentiel de la surveillance est dévolu à la clinique. Lorsqu’une hystérectomie est proposée dans le cadre d’une néoplasie intraépithéliale cervicale (en particulier en cas de lésions associées et col non accessible à une conisation), le risque de récidive vaginale de la pathologie HPV induite justifie pleinement un suivi annuel prolongé (on constate des récidives ou des lésions viro-induites jusqu’à 25 ans après la chirurgie). Enfin, après hystérectomie pour pathologie bénigne utérine non HPV induite, il n’y a pas lieu de proposer un suivi cytologique systématique.

The practice of vaginal smears after total hysterectomy should be discussed according to the indication for hysterectomy. We have thus performed a literature review using PubMed medical database with selection of articles presenting a practical interest for clinicians. The practice of vaginal smears after endometrial cancer can be abandoned, but in case of cervical cancer it improves the performance of clinical examination in the early follow-up (in the first 5 years of follow-up) especially in early diagnosis of subclinical recurrence. After this period, the interest of vaginal smears drop drastically and the follow-up is mainly clinical. When hysterectomy is proposed as part of cervical intraepithelial neoplasia (particularly when associated uterine lesions and cervical conization not accessible), the risk of vaginal recurrence of HPV-induced pathology fully justifies an annual monitoring (recurrences or virus-induced lesions are seen up to 25 years after surgery). Finally, after hysterectomy for benign uterine non-HPV-induced, there is no need to propose a systematic follow-up cytology.

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Authors
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