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3953166 Gynécologie Obstétrique & Fertilité 2006 13 Pages PDF
Abstract

RésuméLe cancer du col demeure un problème majeur de santé publique, deuxième cause des cancers féminins après le cancer du sein. Malgré le succès considérable enregistré par le dépistage cytologique pour sa prévention, le frottis n'a pas bénéficié de tous les espoirs auxquels on pouvait s'attendre pour réduire à une grande échelle son incidence. Par ailleurs, pour prévenir le cancer du col, le dépistage ne semble profiter qu'à une infime partie de la population mondiale, tandis qu'une large proportion de ceux qui en bénéficient endure ses faiblesses. Le fait que le cancer du col soit la conséquence ultime de l'infection chronique à papillomavirus (HPV) procure l'extraordinaire opportunité de prévenir la maladie par la vaccination. Les HPV 16 et 18 sont responsables de 70 % des cancers du col dans le monde. De fait, un vaccin prophylactique, pour prévenir les lésions précancéreuses et cancéreuses HPV associées, devrait sauver des vies, réduire les interventions coûteuses, et aurait un bénéfice individuel et collectif non négligeable. Fondés sur l'utilisation de particules virales non-infectantes (VLP) issues de la protéine majeure de capside L1, les essais cliniques montrent que les vaccins HPV 16 et 18 prophylactiques induisent une forte production d'anticorps neutralisants avec un minimum d'effets secondaires, une protection de 100 % de l'infection HPV 16 et 18 persistante et des CIN de haut grade associés. La vaccination HPV réduirait de moitié la fréquence des frottis anormaux, le nombre de colposcopie et biopsies dirigées ainsi que les traitements des lésions précancéreuses. On estime à 90 % la réduction des décès par ce cancer. Des essais cliniques à large échelle sont en phase 3 de développement avant la mise sur le marché de ces vaccins prévue fin 2006. L'instauration d'une vaccination systématique des jeunes filles âgées de 11 à 16 ans avec, pendant quatre à cinq ans, un rattrapage progressif des cohortes de jeunes femmes âgées de 17 à 25 ans, correspond au positionnement admis du produit. Les stratégies de dépistage du cancer du col à l'ère vaccinale sont en cours d'analyse.

Cervical cancer remains a critical public health problem that is second only to breast cancer in overall disease burden for women throughout the world. In spite of the success of cervical cancer screening, Pap cytology screening is yet to be effectively implemented or has failed to reduce cervical cancer rates to an appreciable extent. Screening appears to benefit only a small fraction of women although a much larger percentage endures the inconvenience of the Pap test in order to avoid cervical cancer. The establishment of Human Papillomavirus (HPV) infection as the necessary cause of cervical precancers and cancers provides a tremendous opportunity for cervical cancer prevention through vaccination. HPV 16 and 18 which cause 70% of cervical cancers worldwide. Thus a prophylactic vaccine to prevent HPV related precancerous lesions and cancers would save lives, reduce the need for costly medical procedures and provide both women and communities throughout the world with substantial benefits. Based on the induction of neutralizing antibodies by non infectious Virus Like Particles (VLP) of L1 capside protein, prophylactic HPV vaccines have consistently induced high titter of neutralizing antibodies with minimal side effects and induce more than 90% protection from persistent HPV 16-18 infection and HPV 16 and 18 associated high-grade Cervical Intraepithelial Neoplasia (CIN) in proof of concept efficacy trials. HPV 16-18 vaccination will prevent HPV16-18 incident infection, and subsequently decrease in 90% the frequency of abnormal Pap attributable to these types and in about 50% overall abnormal Pap. HPV vaccination will reduce the number of women who require colposcopy, biopsy and cervical treatment for precancerous cervical lesions. The level of protection from death due to cervical cancer could exceed 95%. Three large phases prophylactic HPV VLP trials are now in progress and will form the basis for licensing of candidate vaccines in 2006. HPV vaccination targeting young female adolescents, aged 11 to 16 years, with a catch-up of those aged 17–25 years, would be a strategy to be addressed. Cervical cancer screening strategies, that will be cost-effective for the proper surveillance of women protected by HPV vaccination, are under analysis.

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