Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3958238 | Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada | 2016 | 6 Pages |
Abstract
En 2015, le Royaume-Uni est devenu la première autorité à approuver les «âtechniques de remplacement mitochondrialâ» (TRM) et à ainsi abandonner l'interdiction de créer des embryons humains à la constitution génétique altérée en permanence à des fins de reproduction. L'expression «âtechniques de remplacement mitochondrialâ» est inappropriée. En fait, elle désigne les interventions grâce auxquelles le noyau de l'ovocyte de la femme qui souhaite donner naissance à un enfant avec lequel elle aura un lien génétique est transféré dans l'ovocyte énucléé d'une femme qui subit, contre rétribution, une FIV donnant lieu à la production de cet ovocyte. Les TRM consistent donc en un transfert nucléaire, soit une intervention passible de sanctions criminelles en vertu de certains articles des lois sur le clonage reproductif au Canada, aux Ãtats-Unis, en Australie et dans les pays européens qui réglementent la procréation assistée. En adoptant des politiques permettant le recours aux TRM, le Royaume-Uni est devenu la première autorité à s'opposer au consensus international qui entoure l'interdiction de la modification des cellules germinales. Par conséquent, il s'avère essentiel d'analyser les conséquences légales, éthiques et sociétales des TRM dans le domaine de la procréation assistée.
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Obstetrics, Gynecology and Women's Health
Authors
Alyssa MSc, Jeff MD, PhD, FRCSC, FCAHS,