Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3958562 | Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada | 2014 | 8 Pages |
Abstract
Bien que le dépistage prénatal non effractif (DPNE) constitue une innovation importante dans le domaine du dépistage génétique prénatal, la technologie qui la sous-tend soulève certains facteurs à prendre en considération en ce qui a trait à la responsabilité des médecins. Compte tenu que le DPNE cherche toujours à faire sa place à titre de norme de diligence et qu'il commence tout juste à bénéficier d'un financement provincial, nous faisons face à la question de savoir si les médecins ont l'obligation de divulguer la disponibilité du DPNE aux patientes admissibles dans le cadre des discussions médecin-patiente au sujet du dépistage/diagnostic prénatal. Lorsque l'on discute du DPNE avec les patientes, il est important d'en divulguer les limites en ce qui a trait à sa précision et au nombre des troubles dont il permet la détection, par comparaison avec les options diagnostiques effractives. Lorsque l'on ne déploie pas suffisamment d'efforts pour divulguer ces limites, les patientes pourraient se trouver faussement rassurées au sujet de la santé de leur fÅtus; une telle situation pourrait également soulever des questions de consentement éclairé et de responsabilité, particulièrement dans les cas où la grossesse en question se solde par la naissance d'un enfant présentant une déficience.
Keywords
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Obstetrics, Gynecology and Women's Health
Authors
Maeghan LLM, Timothy LLM, FRSC,