Article ID Journal Published Year Pages File Type
3960464 Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada 2015 5 Pages PDF
Abstract
L'accouchement vaginal après césarienne (AVAC) est pratiqué depuis longtemps au moyen de méthodes non conventionnelles au sein de pays ne disposant que de faibles ressources. Cela entraîne non seulement des risques pour la femme et son enfant, mais peut également donner lieu à de graves conséquences sur les plans juridique et éthique. L'adoption de cette pratique est soutenue par des études observationnelles comptant de nombreuses carences. Cette pratique perdure malgré la publication d'autres études (issues de milieux au sein desquels les normes de diligence sont beaucoup plus élevées) qui indiquent que la tenue d'une césarienne itérative planifiée (CIP) pourrait en fait être plus sûre que l'AVAC, ce qui soulève des questions quant à la nécessité d'insister sur la mise en œuvre d'une pratique dangereuse, compte tenu de l'existence de solutions de rechange plus sûres. Nous soulignons certains des défis à relever pour la prise d'une décision dans de telles situations et traitons des raisons pour lesquelles les craintes quant à la tenue d'une CIP pourraient ne pas être justifiées après tout au sein des milieux ne disposant que de faibles ressources. Puisqu'une réduction des taux de césarienne pourrait ne pas être possible dans ces régions (car ces taux y sont déjà faibles), l'accent devrait plutôt être placé sur l'espacement adéquat des grossesses et sur la tenue d'un accouchement opératoire plus sûr dans le cadre de la première grossesse.
Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Obstetrics, Gynecology and Women's Health
Authors
, , , , ,