Central corneal thickness and its relationship to Parkinson’s disease severity

ObjectiveTo investigate the effect of Parkinson’s disease (PD) on blink rate (BR), tear breakup time test (TBUT), Schirmer’s test, and corneal thickness, and the relationship of these effects with disease severity.DesignProspective controlled study.ParticipantsFifty-five eyes from 55 patients with PD and 40 eyes from 40 healthy subjects were analyzed in the study.MethodsThe patients were divided into 2 groups according to their Hoehn–Yahr (H-Y) scores; patients classified as H-Y 1–2 were designated as the mild group, and those classified as H-Y 3–5 were designated as the moderate group. Subjects were screened for BR, TBUT, and Schirmer’s test, and the central corneal thickness (CCT) was measured.ResultsThe BR, Schirmer’s test, TBUT, and CCT values of the patient group were significantly lower than those of the control group. The BR and TBUT of the mild group were significantly lower than those of the control group, but the decreases in the Schirmer’s test values and CCT were not statistically significant. In addition, significant decreases in the BR, TBUT, Schirmer’s test scores, and CCT were observed in the patient group as the H-Y score increased.ConclusionsA reduced BR and poor tear quality in the early stages of PD, as well as decreased tear production as the disease progresses, can result in reduced CCT. The possibility of a thin cornea should be taken into consideration while measuring the intraocular pressure in patients with severe PD.

RésuméObjetExamen des effets de la maladie de Parkinson sur le taux de clignotement, le temps de la rupture lacrymale, le test de Schirmer, ainsi que l'épaisseur de la cornée et la relation de ces effets avec la gravité de la maladie.NatureÉtude prospective contrôlée.ParticipantsCinquante-cinq yeux de 55 patients atteints de la maladie de Parkinson et 40 sujets en santé ont été analysés.MéthodesLes patients ont été répartis en deux groupes selon leurs données Hoehn-Yahr; ceux qui étaient classés Hoehn-Yahr 1-2 étaient considérés comme 《 groupe léger 》 et ceux classés Hoehn-Yahr 3-5, comme 《 groupe modéré 》. Les sujets ont subi des tests de fréquence de clignotement et de temps de rupture lacrymale et le test Schirmer, et l'on a mesuré l'épaisseur du centre de la cornée.RésultatsLe taux de clignotement, le test Schirmer, le temps de rupture lacrymale et l'épaisseur du centre de la cornée du groupe de patients étaient significativement inférieurs à ceux du groupe témoin. Les taux de clignotement et de le temps de la rupture lacrymale du groupe léger étaient significativement inférieurs à ceux du groupe témoin, mais la baisse des valeurs du test Schirmer et de l'épaisseur du centre de la cornée n'étaient pas importante statistiquement. En outre, on a observé une baisse significative du taux de clignotement, du temps de la rupture lacrymale, des résultats du test Schirmer et de l'épaisseur du centre de la cornée alors que s'accroissaient les données Hoehn-Yahr du groupe de patients.ConclusionsUne réduction du taux de clignotement et une piètre qualité lacrymale dans les premières étapes de la maladie de Parkinson, ainsi qu'une production réduite de larmes alors que la maladie progresse, peut réduire l'épaisseur du centre de la cornée. L'on devrait aussi tenir compte de la possibilité d'amincissement de la cornée en mesurant la pression intraoculaire des patients qui ont une grave maladie de Parkinson.