Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4009469 | Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie | 2013 | 4 Pages |
ObjectiveTo determine the effect from using prisms for image relocation on fixation stability estimates in low-vision (LV) patients with age-related macular degeneration (AMD).MethodsThe study was designed as a prospective, nonrandomized, observational case series. Inclusion criteria included documented AMD, LV with best corrected visual acuity of 20/50 to 20/400 in the better eye, and cases wearing distance glasses with prisms for image relocation incorporated in the glasses. Preferred retinal locus (PRL) and fixation stability were assessed using the Nidek MP1 and MAIA microperimeters. A control group was used to compare results.ResultsWe recruited 14 study subjects with AMD and 10 with no retinal pathology serving as a control group. On average, 6 (SD 2) prisms diopters were prescribed to all in distant viewing glasses. Fixation stability was better at 3-month interval from baseline (p = 0.021) in the AMD group and stayed the same for the following 9 months. No change in fixation stability was noticed in the control group. There was no statistically significant difference in PRL eccentricity between the 3- and 12-month intervals in the AMD group (p = 0.39). However, there was a positive correlation between PRL eccentricity and baseline bivariate contour ellipse area in the AMD group (p = 0.052).ConclusionsPatients with LV with AMD who are using prisms for image relocation toward the peripheral retinal exhibit better fixation stability than those who are not using prisms. Better fixation stability may impact on other visual outcomes. Use of prisms should be considered in any LV rehabilitation attempt and used in conjunction with other modern interventions in LV rehabilitation.
RésuméObjetDéterminer l'effet de l'utilisation des prismes de relocation d'image pour estimer la stabilité de fixation chez les patients ayant une malvoyance (MV) due à une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).MéthodesProspective d'une série de cas d'observation non randomisés. Les critères d'inclusion comprenaient la DMLA documentée, la MV avec une meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) de 20/50 à 20/400 dans le meilleur œil et le port de lunettes d'acuité à distance avec prismes de relocation d'image intégrés dans les lunettes. Le locus rétinien préféré (LRP) et la stabilité de la fixation ont été évalués selon les micropérimètres MP1 de Nidek et le MAIA. Un groupe de contrôle a servi à comparer les résultats.RésultatsPour l'étude, nous avons recruté 14 sujets ayant une DMLA et, comme groupe témoin, 10 sujets n'ayant pas de pathologie rétinienne. En moyenne 6 (é.t. 2) dioptries prismatiques ont été prescrites pour tous dans les lunettes à vision éloignée. La stabilité de la fixation était meilleure après 3 mois d'intervalle à partir de la base (p = 0,021) chez le groupe de DMLA et est demeurée la même pendant les 9 mois suivants. L'on n'a pas noté de changement de stabilité de fixation chez le groupe témoin. Il n'y avait pas de différence statistique significative d'excentricité du LRP entre les intervalles de 3 et 12 mois chez le groupe de DMLA (p = 0,39). Toutefois, il y avait une corrélation positive entre l'excentricité du LRP et la MAVC de base chez le groupe de DMLA (p = 0,052).ConclusionsLes patients atteints d'une MV avec DMLA et utilisant le prisme pour relocaliser les images vers une présentation dans la rétine périphérique ont une meilleure stabilité de fixation que ceux qui n'utilisent pas le prisme. Une meilleure stabilité de fixation peut aussi avoir un impact sur les résultats visuels. L'utilisation de prismes devrait être considérée dans toute tentative de RMV et utilisés en conjonction avec les interventions modernes dans la RMV