Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4009636 | Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie | 2012 | 8 Pages |
ObjectiveEffective November 1, 2004, the Ontario Ministry of Health and Long-Term Care de-insured, or delisted, routine eye examinations for Ontarians aged 20 to 64 years. We examined whether this delisting reduced Ontarians' access to eye care providers (ophthalmologists and optometrists).DesignCross-sectional survey.ParticipantsOntario respondents to the Canadian Community Health Survey in 2000/2001 (n = 39 234 before delisting) and 2007/2008 (n = 43 835 after delisting).MethodsWe compared utilization rates of eye care providers by Ontarians in a 12-month period in 2000/2001 to utilization rates in 2007/2008 using self-reported data.ResultsAmong Ontarians aged 40 to 64 years, utilization was significantly reduced (−7.2%, p < 0.05) after delisting by those who did not have a secondary school graduation certificate. This was compared to a slight reduction (−0.7%, p > 0.05) by those who had completed secondary school or higher education. A reduction of −5.4% was observed among Ontarians in the lowest income quintile in contrast to increased utilization in all other income groups (p > 0.05). Before delisting, the gap in utilization between people with and without a secondary school graduation certificate was 4.7%. This gap doubled to 11.2% after delisting (p < 0.05). The disparity in utilization between those in the highest and lowest income quintile was 4.5% before delisting and 12.0% after delisting (p > 0.05). Cost was the likely barrier that resulted in this finding.ConclusionsThe use of eye care providers among socially disadvantaged Ontarians decreased significantly after vision care services were delisted. The effects of delisting appear to have caused an inequity in access to eye care providers, and that contradicts the objectives of the Canada Health Act.
RÉsumÉObjetLe 1er novembre 2004, le Ministère de la santé et des soins de longue durée de l'Ontario désassurait, ou radiait, les examens oculaires de routine des Ontariens âgés de 20 à 64 ans. Nous avons donc examiné si cette radiation avait réduit l'accès des Ontariens aux dispensateurs de soins oculaires (ophtalmologistes ou optométristes).NatureÉtude transversale.ParticipantsLes répondants ontariens de l'Enquête sur la santé menée dans les collectivités canadiennes en 2000-2001 (n=39,234 avant la radiation) et 2007-2008 (n=43,835 après la radiation).MéthodesNous avons comparé les taux de recours aux dispensateurs de soins oculaires par les Ontariens durant une période de 12 mois en 2000/2001 aux taux de recours en 2007/2008, selon les données autodéclarées.RésultatsParmi les Ontariens âgés de 40 à 64 ans, le recours aux soins oculaires avait alors grandement diminué (−7,2 %, p < 0,05) après la radiation, chez ceux et celles qui n'avaient pas de certificat d'études secondaires, comparativement à une faible réduction (−0,7 %, p < 0,05) chez ceux et celles qui avaient complété des études secondaires ou supérieures. Une baisse de −5,4 % a été observée chez les Ontariens du quintile du plus faible revenu, par contraste avec une hausse de consultation dans tous les autres groupes de revenu (p > 0,05). Avant la radiation, l'écart de consultation entre les gens qui avaient un diplôme d'études secondaires et ceux qui n'en avaient pas était de 4,7 %. Après la radiation, cet écart avait doublé, passant à 11,2 % (p < 0,05). La disparité de consultation entre les gens des quintiles de revenus les plus et les moins élevés était de 4,5 % avant la radiation et de 12,0 % après la radiation (p > 0,05). Le coût était vraisemblablement la barrière dans ces constatations.ConclusionsLa consultation de dispensateurs de soins oculaires chez les Ontariens socialement désavantagés a grandement diminué après la radiation de services de soins oculaires. Les effets de la radiation semblent avoir causé une iniquité d'accès aux soins oculaires, ce qui contredit les objectifs de la Loi canadienne sur la santé.