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4009723 Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie 2012 6 Pages PDF
Abstract

ObjectivesTo characterize the clinical presentations, features, and outcomes of eyelash alopecia areata.DesignRetrospective chart review of patients evaluated for eyelash loss and found to have eyelash alopecia areata. A 3-year follow-up was required.ParticipantsThe study involved 15 patients.MethodsPatients who presented at a tertiary care eye clinic for evaluation of eyelash loss and were found to have eyelash alopecia areata were reviewed. Demographic considerations were categorized; they included age at presentation, areas of other hair loss, other relevant history, and treatment responses.ResultsPatients were young (mean age 18 years) and had a large female predominance (female-to-male ratio, 14:1). Concurrent scalp and brow involvement, either in isolation (20% and 13%, respectively) or together (13%), were seen in half of the patients (46%). Upper eyelid involvement was more common and severe than lower eyelid involvement, and 40% of patients experienced complete regrowth of lashes, with a mean time to regrowth of 28 months (range, 6 to 60 months). Of these, 13% experienced partial regrowth. Younger age at presentation was associated with regrowth, whereas presence or absence of other involved sites, personal or family histories of atopy, family history of alopecia, other autoimmune diseases, or the use of topical steroids did not appear to affect prognosis.ConclusionsEyelash alopecia areata is a unique entity, although it remains potentially underdiagnosed. The key differential diagnosis is trichotillomania, which is commonly associated with obsessive-compulsive disorders. The presence of exclamation-mark hairs in alopecia areata plays an important role in differentiating the 2 diagnoses.

RésuméObjetCaractérisation de la présentation clinique, des particularités et des résultats de la pelade (alopécie en aires) des cils.NatureExamen rétrospectif des dossiers des patients évalués pour la perte de cils et la constatation de pelades ciliaires. Un suivi de trois ans a été requis.Participants15 patients.MéthodesLes patients qui s'étaient présentés à une clinique de soins tertiaires pour l'évaluation de pelades de cils et dont on a constaté l'alopécie en aires ont fait l'objet de l'étude. Les éléments démographiques ont été répartis selon l'âge au moment de leur présentation, les aires des autres pelades, les autres antécédents pertinents et la réaction au traitement.RésultatsLes patients étaient jeunes (moyenne d'âge, 18 ans) et il y avait une grande prédominance féminine (ratio femme-homme, 14:1). On a constaté une participation simultanée du cuir chevelu et du crâne, de façon isolée (20 % et 13 %, respectivement) ou conjointement (13 %), chez la moitié des patients (46 %). L'implication des paupières supérieures était plus fréquente et sévère que celles des paupières inférieures. 40 % des patients ont vu repousser entièrement les cils en 28 mois en moyenne (écart : 6-60 mois). 13 % ont connu une repousse partielle. Le jeune âge au moment de la présentation était associé à la repousse alors que la présence ou l'absence d'autres sites impliqués, les antécédents d'atopie personnelle ou familiale, les antécédents familiaux d'alopécie et d'autres maladies auto-immunes, ou l'utilisation topique de stéroïdes, ne semblaient pas avoir affecté les pronostics.ConclusionsLa pelade (alopécie en aires) des cils est une entité, bien qu'elle demeure possiblement sous-diagnostiquée. Le diagnostic différentiel clé est la trichotillomanie qui est souvent associée aux troubles obsessionnels-compulsifs, alors que la présence de cheveux en points d'exclamation dans la pelade joue un rôle important dans la différenciation des deux diagnostics.

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