Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4009730 | Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie | 2012 | 11 Pages |
ObjectiveThe Screening for Limb, I-Eye, Cardiovascular, and Kidney Complications (SLICK) Program was implemented in 1999 to improve diabetic care for Alberta First Nations individuals living on reserve. The purpose of this review is to determine the rate and predictors of progression of diabetic retinopathy (DR) over a 10-year period.DesignCohort study.ParticipantsNine hundred and eighty First Nations patients with diabetes that underwent at least 2 teleophthalmology examinations during the study period.MethodsPatients underwent serial laboratory testing, and stereoscopic, mydriatic, retinal photography. Modified Early Treatment Diabetic Retinopathy Study grading of retinal images was performed via teleophthalmology. Progression was defined as an increase of 2 or more steps on the Diabetes Control and Complications Trial classification.ResultsAt baseline, most patients had no diabetic retinopathy (n = 777, 79.3%) whereas 203 people (20.7%) had either nonproliferative DR (n = 179, 18.3%) or proliferative DR (n = 24, 2.5%). Two-step progression occurred in 163 patients (16.6%), with only a minority of these individuals progressing to proliferative DR (n = 23). The median time to progression was 7.6 years. Multivariate Cox regression demonstrated that elevated hemoglobin A1C (hazard ratio [HR] = 1.42; p < 0.0001) and systolic blood pressure (HR = 1.24 per 10 mm Hg; p = 0.009) were independent predictors of progression of DR.ConclusionsThis population-based study has shown that the rate and predictors of progression of DR among First Nations individuals parallels non-First Nations populations, with HbA1C and systolic blood pressure being the strongest predictors. These findings suggest that targeted, individualized care to reduce blood pressure and control blood sugars could reduce progression of diabetic retinopathy, and possibly blindness in First Nations individuals living on reserve.
RésuméObjetLe Programme de dépistage des complications au niveau des membres, oculaires, cardiovasculaires et rénales (DMOCR) a été appliqué en 1999 pour améliorer les soins contre le diabète chez des personnes des Premières Nations vivant dans une réserve de l’Alberta. Cette étude a pour objet d’établir le taux et les indicateurs de la progression de la rétinopathie diabétique (RD) sur une période de 10 ans.NatureÉtude de cohorte.Participants980 patients des Premières Nations atteints de diabète, qui avaient subi au moins 2 examens téléophtalmologiques pendant la période de l’étude.MéthodesLes patients ont subi une série d’examens en laboratoire et des photographies stéréoscopiques et mydriatiques de la rétine. Le classement selon la «Modified Early Treatment Diabetic Retinopathy Study» a été effectué par téléophtalmologie. La progression a été définie comme étant une hausse de 2 étapes ou plus au classement du «Diabetes Control and Complications Trial».RésultatsÀ la base, la plupart des patients n’avaient pas de rétinopathie diabétique (n = 777, 79,3 %) alors que 203 personnes (20,7 %) avaient soit une RD non-proliférante (n = 179, 18,3 %) ou avaient une RD proliférante (n = 24, 2,5 %). Une progression en deux étapes est survenue chez 163 patients (16,6 %), avec seulement une minorité d’entre elles progressant vers une RD proliférative (n = 23). La durée moyenne de la progression était de 7,6 années. La régression Cox à variables multiples a démontré que l’hémoglobine A1C élevée (Rapport de risques [RR] = 1,42; p = 0,0001) et la pression sanguine systolique (RR = 1,24 par 10 mm Hg; p = 0,009) étaient des indicateurs indépendants de progression de la RD.ConclusionsCette étude axée sur la population démontre que le taux et les indicateurs de progression de la RD chez les personnes des Premières Nations sont analogues à ceux des autres nations, le HbA1C et la pression sanguine systolique étant les indicateurs les plus importants. Ces données suggèrent que des soins ciblés et individualisés pour réduire la pression sanguine et contrôler le sucre dans le sang pourraient réduire la progression de la rétinopathie diabétique et, possiblement, la cécité chez les personnes des Premières Nations vivant dans une réserve.