Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4009748 | Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie | 2013 | 7 Pages |
ObjectiveThe objective of this article was to describe the incidence, clinical characteristics, and visual outcomes of Vogt–Koyanagi–Harada disease in First Nations and Métis individuals.DesignA retrospective chart review.ParticipantsNineteen First Nation and Métis Canadian residents in Northern Alberta.MethodsElectronic records for a 17-year period (1994–2010) were reviewed. Charts were reviewed for age, sex, length of follow-up, location of primary residence, diagnostic criteria at presentation, disease stage at presentation, duration of symptoms before presentation, ocular and extraocular manifestations at presentation, treatments, compliance, and complications. The time to an eye reaching 20/40, 20/200, and a halving of the baseline visual angle was plotted using Kaplan–Meier methodology.ResultsOf 19 First Nations and Métis individuals identified, 84.2% were female, and the average age at presentation was 30.8 years. The most common presenting symptom and sign were blurred vision (89.5%) and anterior segment inflammation (89.5%), respectively. Fifteen (78.9%) patients had extraocular manifestations, the most common being alopecia (26.3%) and cerebrospinal fluid pleocytosis (26.3%). All patients were initially treated with corticosteroids; immunomodulatory therapy was used for 2 (10.5%) patients. Twelve (63.2%) patients experienced ocular complications; 47.4% of patients had difficulty with treatment compliance and attending follow-up appointments. The median time to achieve 20/40 vision was shorter for compliant patients compared with noncompliant patients (P = 0.048).ConclusionsThe features of Vogt–Koyanagi–Harada disease in First Nations and Métis Canadians are most similar to series of South Asian and Hispanic patients. Compliant patients were found to achieve 20/40 vision significantly sooner than noncompliant patients.
RésuméObjetDescription de l'incidence, des caractéristiques cliniques et des résultats visuels de la maladie de Vogt-Koyanagi Harada (VKH) chez les individus des Premières Nations et les Métis.NatureExamen rétroactif des dossiers.ParticipantsDix-neuf résidents des Premières Nations et Métis du Nord de l'Alberta.MéthodesExamen des dossiers électroniques d'une période de 17 années (1994-2010). Les dossiers ont été revus selon l'âge, le genre, la durée du suivi, l'emplacement de la résidence primaire, les critères du diagnostique et le stade de la maladie à la présentation, la durée des symptômes avant la présentation, les manifestations oculaires et extraoculaires à la présentation, les traitements, la conformité et les complications. Le temps qu'a pris un il pour atteindre 20/40, 20/200, et réduire de moitié l'angle visuel de base, a été tracé selon la méthodologie de Kaplan-Meier.RésultatsParmi les 19 personnes identifiées des Premières Nations et Métis, 84,2 % étaient des femmes et la moyenne d'âge à la présentation était de 30,8 ans. Le symptôme et le signe les plus communs à la présentation étaient une vision floue (89,5 %) et une inflammation du segment antérieur (89,5 %) respectivement. Quinze patients (78,9 %) présentaient des manifestations extraoculaires, les plus communes étant l'alopécie (26,3 %) et la pléocytose LCR (26,3 %). Les patients ont d'abord été traités aux corticostéroïdes; on a aussi utilisé une thérapie immunomodulatoire chez 2 patients (10,5 %). Douze patients (63,2 %) ont développé des complications oculaires. 47,4 % eurent des difficultés à suivre le traitement et à suivre les rendez-vous de suivi. La moyenne de temps du traitement pour obtenir une vision de 20/40 a été plus courte chez les patients fidèles aux traitements comparativement aux non fidèles (p = 0,048).ConclusionLes caractéristiques de la VKH chez les Premières Nations et les Métis du Canada sont fort semblables à celles des séries de patients sud-asiatiques et hispaniques. On a constaté que les patients dociles avaient atteint une vision de 20/40 beaucoup plus rapidement que les indociles.