Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
4009842 | Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie | 2009 | 10 Pages |
Dry eye complaints are common, have a diverse etiology, and result from disruption of the normal tear film; hence, the term “dysfunctional tear syndrome.” Recent research has shown that ocular surface disorders have an inflammatory origin, that inflammation of the ocular surface does not always manifest as “red eye,” and that a patient does not have to have a systemic autoimmune disease to experience a local, ocular autoimmune event. A panel of Canadian cornea and external disease subspecialists met and developed a questionnaire and treatment algorithm to aid the comprehensive ophthalmologist. Management of ocular surface disorders begins with a review of the patient's medical history, with particular attention to medication use, and a thorough ophthalmological examination. Use of a simple questionnaire can aid in the diagnosis. A variety of treatment modalities are available, the most effective of which are those that target the underlying inflammatory process with the goal of restoring the normal tear film. A treatment algorithm is presented that matches the severity of symptoms with the intensity of treatment. Lifestyle modifications, regular hygiene, and tear supplements may be sufficient in patients with mild symptoms. Anti-inflammatory medications (topical cyclosporin A, short courses of topical steroids, and [or] oral tetracyclines) and physical measures (punctal plugs, moisture-retaining eye wear) are implemented for those with moderate-to-severe symptoms. Autologous serum tears, scleral contact lenses, and surgery are reserved for patients with severe symptoms who have an unsatisfactory response to anti-inflammatory medications. Patients with lid disease or rosacea and those with allergic conditions should be identified during the initial encounter and should receive specific therapy to relieve their symptoms.
RésuméLes symptômes reliés à l’œil sec sont fréquents, leur étiologie est variée et ils résultent d’une perturbation du film lacrymal; d’où l’expression «syndrome de sécheresse oculaire». La recherche récente révèle que les troubles de la surface oculaire sont d’origine inflammatoire, que cette inflammation ne se manifeste pas toujours comme un «œil rouge» et que le patient n’a pas à avoir une maladie systémique auto-immunitaire pour ressentir localement un événement oculaire auto-immun. Un groupe de spécialistes canadiens de la cornée et des maladies externes s’est réuni et a mis au point un questionnaire et un algorithme de traitement pour aider l’ophtalmologiste généraliste. La gestion des maladies de la surface oculaire commence par une revue de l’histoire médicale du patient, avec attention particulière à l’usage des médicaments, et examen ophtalmologique complet. L’utilisation d’un simple questionnaire peut aider au diagnostic. On peut recourir à diverses modalités de traitement, dont les plus efficaces sont celles qui ciblent le processus inflammatoire sous-jacent et ont pour objet de restaurer le film lacrymal normal. Le document présente un algorithme de traitements de diverses intensités correspondant à la gravité des symptômes. Des modifications du mode de vie, une hygiène régulière et des suppléments lacrymaux pourraient suffire pour les patients qui ont de légers symptômes. Les anti-inflammatoires (cyclosporine A topique, brèves cures de stéroîdes topiques et [ou] tétracyclines par voir orale) et les mesures physiques (bouchons de la pointe lacrymale, article de rétention de l’humidité) s’appliquent pour les symptômes modérés à graves. Les larmes de sérum autologue, les verres de contact scléral et la chirurgie sont réservés au patients qui ont de symptômes graves et qui n’ont pas réagi avec satisfaction aux anti-inflammatoires. Les patients qui ont une maladie de la paupière ou une acné rosacée, ou encore des allergies devraient être reconnus dès la première rencontre et recevoir une thérapie particulière pour dissiper leurs symptômes.