Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4010020 | Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie | 2008 | 12 Pages |
Background: Studies have shown that physicians are subject to high stress levels that can lead to mental health problems. Ophthalmologists are facing particularly high pressures because of shortages in their number and lack of resources.This study describes the state of mental health of Quebec's ophthalmologists and identifies certain elements of their work environment and personal lives that may contribute to problems.Methods: This cross-sectional study uses a self-report questionnaire that includes validated instruments, as well as instruments created for the study. A total ofl33 out of 266 Quebec's ophthalmologists participated in the study.Results: More than 35% of ophthalmologists reported high levels of burnout and psychological distress. The 5 main occupational stressors were growth in demand for services (49.2%), shortage of ophthalmologists (48.1%), amount of work to be done (45.4%), budgetary pressures (44.6%), and repeated training of new work teams (4l.9%). Self-acceleration is the defensive strategy used most often to deal with work overload. Nearly half (47.4%) reported having problems reconciling work and personal life. The mean scores indicate that ophthalmologists received little recognition from administration.Interpretation: Work overload and systemic organizational deficiencies are burdening ophthalmologists in Quebec.They constantly work harder to preserve their professional ideals but they receive little recognition from the administration.The levels of distress observed in this context point to the need for the authorities to take action to improve practice conditions. The situation is urgent because population aging has already begun to cause a sharp increase in demand,and younger physicians appear to be suffering most from work overload and burnout.
RésuméContexte: Les études ont démontré que les médecins étaient soumis à de fortes tensions qui pourraient mener à des problèmes de santé mentale. Les ophtalmologistes doivent affronter des tensions particulièrement élevées à cause du manque d’effectifs et de ressources. La présente étude décrit l’état de santé mentale des ophtalmologistes du Québec et précise certains éléments de leur environnement de travail et de leur vie personnelle qui pourraient contribuer aux problèmes.Méthodes: Cette étude transversale utilise un questionnaire personnel comprenant des instruments validés et d’autres créés pour la circonstance. En tout, 133 ophtalmologistes québécois sur 266 y ont participé.Résultats: Plus de 35 % des ophtalmologistes ont fait état de niveaux élevés d’épuisement professionnel et de détresse psychologique. Les 5 principales sources de tension étaient la croissance de la demande de services (49,2 %), le manque d’ophtalmologistes (48,l %), la somme de travail à accomplir (45,4 %), les pressions budgétaires (44,6 %) et la perpétuelle formation des nouvelles équipes de travail (4l,9 %). L’auto-accélération sert le plus souvent de stratégie défensive pour affronter la surcharge de travail. Près de la moitié des répondants (47,4 %) ont dit avoir des problème à concilier le travail et leur vie personnelle. La moyenne des résultats indique que les ophtalmologistes reçoivent peu d’attention de l’administration.Interprétation: La charge de travail et les déficiences structurelles de l’organisation sont des fardeaux pour les ophtalmologistes du Québec. Ceux-ci travaillent toujours plus fort pour maintenir leurs idéaux professionnels, mais reçoivent peu de considération de la part de l’administration. Les niveaux de détresse observés dans ce contexte indiquent le besoin pour les autorités de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions d’exercice professionnel. La situation est urgente à cause du vieillissement de la population qui commence à susciter une hausse rapide de la demande. Les jeunes médecins semblent souffrir le plus de la surcharge de travail et de l’épuisement professionnel.