Penetration of topically applied diclofenac and ketorolac into the aqueous humour and subretinal fluid: randomized clinical trial #

Objective: To determine the level of intraocular penetration of diclofenac sodium and ketorolac tromethamine into the aqueous humour and subretinal fluid.Design: Prospective randomized clinical trial.Participants: Twenty eyes scheduled for retinal detachment surgery and 17 eyes scheduled for cataract surgery.Methods: Patients with retinal detachment were randomly assigned to receive either topical ketorolac (n = 11) or topical diclofenac (n = 9). Subretinal fluid samples were collected 30–60 minutes after the administration of the last dose. In addition, 17 patients with cataract were randomly assigned to receive topical ketorolac (n = 9) or topical diclofenac (n = 8). The aqueous humour samples were collected 30 minutes after the administration of the last dose. Drug concentrations were determined by high-performance liquid chromatography fluorescence.Results: The mean diclofenac concentration in the subretinal fluid was 42.31 (SD 24.89) ng/μL. Ketorolac was undetectable in the subretinal fluid in all patients who received it because ketorolac tromethamine levels were under the limit of detection. In the aqueous humour, mean diclofenac concentration was 4.98 (SD 4.56) ng/μL, and mean ketorolac concentration was 20.17 (SD 12.21) ng/μL. Topical administration of diclofenac sodium yielded 8.4 times greater drug concentration in the subretinal fluid than in the aqueous humour. Aqueous humour concentrations of ketorolac were higher than those of diclofenac (p = 0.019).Conclusions: The concentration in the subretinal fluid of topically applied diclofenac was higher than that of ketorolac; and topical ketorolac penetrated into the aqueous humour better than diclofenac did. This suggests that diclofenac can be used more effectively in events related to posterior segment and ketorolac in anterior segment events.

RésuméObjet: Détermination du niveau de pénétration intraoculaire du sodium de diclofénac et de la trométhamine de kétorolac dans l’humeur aqueuse et le fluide sousrétinien.Nature: Essai prospectif clinique randomisé.Participants: Vingt yeux prévus pour la chirurgie du décollement de la rétine et 17 yeux prévus pour la chirurgie de la cataracte.Méthodes: Les patients atteints d’un décollement de la rétine ont été assignés au hasard à recevoir topiquement soit du kétorolac (n = 11) soit du diclofénac (n = 9). Des prélèvements de fluide sousrétinien ont été faits 30 à 60 minutes après l’administration de la dernière dose. En outre, 17 patients atteints de la cataracte ont été assignés au hasard à recevoir topiquement du kétorolac (n = 9) ou du diclofénac (n = 8). Les prélèvements d’humeur aqueuse ont été faits 30 minutes après l’administration de la dernière dose. La concentration des médicaments a été établie par fluorescence chromatographique liquide à rendement élevé.Résultats: La concentration moyenne du diclofénac dans le fluide sousrétinien etait de 42,31 (ÉT 24,89) ng/μL. Le kétorolac n’était pas décelable dans le liquide sousrétieien de tous les patients qui en avaient reçu parce que les niveaux de trométamine de kétorolac étaient inférieurs à la limite de détection. Dans les humeurs aqueuses, la concentration moyenne du diclofénac était de 4,98 (ÉT 4,56) ng/μL, et celle du kétorolac était de 20,17 (ÉT 12,21) ng/μL. L’administration topique du sodium de diclofénac a donné une concentration de médicament 8,4 fois plus grande dans le fluide sousrétinien que dans l’humeur aqueuse. Les concentrations de kétorolac dans l’humeur aqueuse étaient supérieures à celles du dicloflénac (p = 0,019).Conclusions: La concentration du diclofénac appliqué topiquement dans le fluide sousrétinien était plus élevée que celle du kétorolac; et la pénétration du kétorolac appliqué topiquement dans l’humeur aqueuse était meilleure que celle du diclofénac. Cela suggère que le dicoflénac peut être plus efficace pour les cas survenant dans le segment postérieur et le kétorolac, pour ceux du segment antérieur.