Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4010323 | Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie | 2009 | 4 Pages |
Objective: In recent years, the Low Vision Clinic (LVC) appeared to have a large percentage of patients admitting to phantom vision (Charles Bonnet syndrome [CBS]). The objective of this study was to learn more about CBS from an ophthalmological perspective, as research has been conducted primarily by other specialists.Design: Large-scale prospective study using a cohort of low-vision and normal-vision subjects.Participants: Two hundred fifty-eight low-vision and 251 control subjects (with little or no vision loss) were enrolled.Methods: A comparison of visual acuity, ophthalmic conditions, eye treatments, medications, mental state, general health, socialization, etc., was undertaken, and other factors influencing the hallucinations were recorded.Results: CBS was present in 34% of LVC subjects and in <2% of the general population with little or no vision loss. Many subjects had unformed hallucinations; bright lights or spot-like images should not be overlooked because they could be determined to be hallucinations upon further questioning of the patient. CBS occurred in subjects with visual acuity from 20/40 to 20/1600; subjects were twice as likely to have CBS if their visual acuity was between 20/301 and 20/800.The prevalence of CBS did not differ significantly by cause of visual problem. Thirty-four percent of people were distressed about their initial hallucination; many did not consult a doctor for an explanation, and if they did, many did not receive an adequate explanation.Conclusions: This large-scale study shows that CBS is connected with a low vision level; thus, patients should be told about the common possibility of hallucinations.
RésuméObjet: Depuis quelques années, la Clinique de basse vison (CBV) semble avoir un bon pourcentage de patients disant avoir des hallucinations visuelles (syndrome de Charles Bonnet [SCB]). La présente étude a donc pour objet d’en savoir davantage sur le SCB dans une perspective ophtalmologique, la recherche étant d’abord menée par d’autres spécialistes.Nature: Étude prospective à grande échelle comprenant une cohorte de faible vision et des sujets ayant une vision normale.Participants: Deux cent cinquante-huit personnes atteintes de faible vision et 251 sujets témoins (avec peu ou sans perte de vision).Méthodes: Comparaison de l’acuité visuelle, des conditions ophtalmiques, des traitements oculaires, des médicaments, de l’état mental, de la santé en général, de la situation sociale, etc. ainsi que des facteurs qui influent sur les hallucinations.Résultats: Le SCB était présent chez 34% des patients de la CBV et chez <2% de la population avec peu ou sans perte de vision. Plusieurs sujets avaient des hallucinations informes; les lumières vives ou les images de points lumineux ne sauraient être négligées, car elles pourraient s’avérer être des hallucinations après interrogation du patient. Le SCB est survenu chez des sujets qui avaient une acuité visuelle de 20/40 à 20/1600; les sujets étaient deux fois plus enclins à avoir le SCB si leur acuité visuelle était entre de 20/301 et 20/800. La prévalence du SCB ne différait pas de façon significative selon la cause du déficit visuel. Trente-quatre pour cent des patients furent affligés par leur première hallucination; plusieurs n’ont pas cherché d’explication auprès d’un médecin et, s’ils l’ont fait, ils n’ont pas reçu d’explication adéquate.Conclusions: Cette étude à grande échelle démontre qu’il y a un lien entre le SCB et le degré de basse vision; il faudrait donc renseigner le patient sur les possibilités usuelles d’hallucination.