Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4010395 | Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie | 2008 | 6 Pages |
Background: Despite the benefits of intraocular steroids for the treatment of inflammatory, neovascular, proliferative, and edematous diseases, one of the side effects is raised intraocular pressure (IOP). In this study, we attempted to identify when IOP elevates, peaks, and returns to the preinjection baseline IOP after intravitreal or posterior sub-Tenon administration of triamcinolone acetonide, as well as the factors that might affect IOPMethods: Retrospective case review was undertaken of 69 patients (82 eyes), who received either a 4 mg intravitreal (16 eyes) or a 20 mg posterior sub-Tenon (66 eyes) triamcinolone acetonide injection. IOP assessment for each eye was completed at the preinjection baseline and at the first, third, and sixth month of follow-up.Results: The mean IOP of all eyes increased significantly at each follow-up.The mean maximum elevation ratio from the baseline was 4.0 (SD 5.2) mm Hg. An elevation of 5 mm Hg or greater occurred in 28 eyes (34.1%).The maximum elevation correlated significantly with age (p < 0.01).The incidence of an elevation of 5 mm Hg or greater was significantly higher among patients younger than 60 years (p < 0.01) and relatively higher among female patients (p = 0.051). The mean IOP increased significantly at the first month after intravitreal injection but at all follow-up periods after posterior sub-Tenon injection. There was no significant difference in IOP elevation according to disease type, although eyes with diabetic retinopathy tended to be at higher risk of IOP elevation. Two eyes of two female patients, who had received posterior sub-Tenon injections for the treatment of diabetic retinopathy, required glaucoma surgery.Interpretation: The IOP elevation of 5 mm Hg or greater observed in 34.1% of the eyes was consistent with past reports. IOP elevation was associated with patients of less than 60 years of age and with female sex, and it lasted longer after posterior sub-Tenon injection than after intravitreal injection. Careful assessment of IOP during a follow-up period of at least 6 months is paramount, especially in younger female patients after posterior sub-Tenon injection.
RésuméContexte: Malgré ses bienfaits, l’injection intraoculaire de stéroïdes pour traiter des maladies inflammatoires, néovasculaires, prolifératives et œdémateuses a, entre autres effets secondaires, celui de hausser la pression intraoculaire (PIO). Dans cette étude, nous tentons d’identifier les moments où la PIO monte, atteint son sommet et redescend au niveau de départ pré-injection, à la suite de l’administration d’acétonide de triamcinolone par voie intravitréenne ou sousténonienne postérieure, ainsi que les facteurs susceptibles d’affecter la PIO.Méthodes: Examen rétrospectif des cas de 69 patients (82 yeux), qui avaient reçu une injection de 4 mg d’acétonide de triamcinolone par voie intravitréenne (16 yeux) ou de 20 mg par voie sousténonienne postérieure (66 yeux). On a évalué la PIO de chaque œil avant l’injection, puis aux suivis des premier, troisième et sixième mois.Résultats: La PIO moyenne de tous les yeux a augmenté de façon significative à chaque suivi. Le rapport moyen de la hausse maximale à partir du début a été de 4,0 (ÉT 5,2) mm Hg. Une hausse de 5 mm Hg ou plus est survenue dans 28 yeux (34,1 %). La hausse maximale correspondait de façon significative avec l’âge (p < 0,01). L’incidence de la hausse de 5 mm Hg ou plus était significativement plus élevée chez les patients de moins de 60 ans (p < 0,01) et relativement plus élevée chez les patientes (p = 0,051). La PIO moyenne a augmenté significativement dans le premier mois après L’injection intravitréenne, mais à toutes les périodes de suivi après l’injection sousténonienne. Il n'y a pas eu d’écart important de PIO selon le type de maladie, bien que les yeux atteints de rétinopathie diabétique eurent tendance à être davantage à risque de hausse de PIO. Deux yeux de deux patientes, qui avaient reçu des injections sousténoniennes postérieures pour traiter une rétinopathie diabétique, ont dû être opérées pour un glaucome.Interprétation: La hausse de PIO de 5 mm Hg ou plus observée dans 34,1 % des yeux correspondait à celles des rapports précédents. La hausse de PIO était associée avec les patients de moins de 60 ans et de sexe féminin, et elle durait plus longtemps après L’injection sousténonienne qu'après l’injection intravitréenne. Il importe au plus haut point d’évaluer attentivement la PIO pendant une période de suivi d’au moins 6 mois, surtout chez les plus jeunes patientes après injection sousténonienne.