Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4010440 | Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie | 2009 | 6 Pages |
Objective: To describe the demographic, visual, health, and psychological variables associated with awareness and use of low-vision rehabilitation services in Montreal, Que.Study Design: Hospital-based cross-sectional study.Participants: Four hundred forty-eight patients with best-corrected visual acuity worse than 20/70 in their better eye recruited from 4 ophthalmology departments.Methods: Patients answered questions about their awareness and use of low-vision services. Visual acuity was recorded and patients answered the Brief Cope and Center for Epidemiologic Studies - Depression Scale questionnaires and provided information on demographics and health status. Multiple logistic regression was used to identify independent predictors of awareness and use of low-vision rehabilitation services.Results: A majority of patients in the sample (71%) were aware of low-vision rehabilitation. Of those who were aware, 81% reported participating in low-vision rehabilitation. Black patients, those whose first language was French, those with less severe visual acuity loss, and those who reported less acceptance on the Brief Cope questionnaire were less likely to know about low-vision services (p < 0.05). Of those who knew about low-vision services, those with less severe visual acuity loss were less likely to have participated in low-vision services (p < 0.05).Conclusions: It is important that all those who qualify for low-vision rehabilitation services can access them. Although the patients in this Montreal area study showed a high rate of awareness and use of low-vision rehabilitation, awareness and use could be improved in certain demographic populations and in those with less severe vision loss.
RésuméObjet: Description des variables démographiques, visuelles, sanitaires et psychologiques associées à la sensibilisation et à l’utilisation des services de réadaptation pour basse-vision à Montréal (Québec).Nature: Étude transversale hospitalière.Participants: Quatre cent quarante-huit patients de 4 départements d’ophtalmologie, dont la meilleure acuité visuelle après correction était inférieure à 20/70 dans le meilleur œil.Méthodes: Les patients ont répondu à un questionnaire sur leur connaissance et l’utilisation des services de base-vision. On a pris en note l’acuité visuelle et les patients ont répondu au questionnaire de Brief Cope et à celui sur l’échelle de dépression du Centre d’études épidémiologiques, et fourni de l’information de nature démographique et sur leur état de santé. On a utilisé la régression logistique multiple pour identifier les prédicteurs indépendants de sensibilisation et d’utilisation des services de réadaptation pour basse-vision.Résultats: Une majorité de patients (71 %) étaient au courant de la réadaptation avec basse-vision. Parmi eux, 81 % ont indiqué qu’ils y participaient. Les patients de race noire, ceux dont le français est la langue maternelle, ceux dont la perte d’acuité visuelle est légère et ceux qui ont indiqué moins de résignations dans le questionnaire de Brief Cope étaient moins enclins à se renseigner sur les services de basse-vision (p < 0,05). Parmi ceux qui connaissaient ces services, ceux dont la perte d’acuité visuelle était plus légère étaient moins enclins à participer aux services de basse-vision (p < 0,05).Conclusions: Il est important que tous ceux et celles qui y sont qualifiés aient accès aux services de réadaptation pour basse-vision. Bien que les patients du secteur montréalais qui a fait l’objet de l’étude aient montré un taux élevé de connaissance et d’utilisation des services de réadaptation pour basse-vision, il y aurait lieu d’améliorer cette sensibilisation et cette utilisation chez certaines populations démographiques et chez ceux dont la perte de vision est moins grave.