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4010647 Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie 2006 24 Pages PDF
Abstract

Low vision rehabilitation is a new emerging subspecialty drawing from the traditional fields of ophthalmology, optometry, occupational therapy, and sociology, with an ever-increasing impact on our customary concepts of research, education, and services for the visually impaired patient. A multidisciplinary approach and coordinated effort are necessary to take advantage of new scientific advances and achieve optimal results for the patient. Accordingly, the intent of this paper is to outline the principles and details of a modern low vision rehabilitation service.All rehabilitation attempts must start with a firsthand interview (the intake) for assessing functionality and priority tasks for rehabilitation, as well as assessing the patient's all-important cognitive skills. The assessment of residual visual functions follows the intake and offers a unique opportunity to measure, evaluate, and document accurately the extent of functional loss sustained by the patient from disease. An accurate assessment of residual visual functions includes assessment of visual acuity, contrast sensitivity, binocularity, refractive errors, perimetry, oculomotor functions, cortical visual integration, and light characteristics affecting visual functions. Functional vision assessment in low vision rehabilitation measures how well one uses residual visual functions to perform routine tasks, using different items under various conditions, throughout the day. Of the many functional vision skills known, reading skills is an obligatory item for all low vision rehabilitation assessments.Results of assessment guide rehabilitation professionals in developing rehabilitation plans for the individual and recommending appropriate low vision devices. The outcome from assessing residual visual functions is detection of visual functions that can be improved with the use of optical devices. Methods for prescribing devices such as image relocation with prisms to a preferred retinal locus, field displacement to primary gaze position, field expansion, and manipulation of light are practiced today in addition to, or instead of, magnification. Correction of refractive errors, occlusion therapy, enhancement of oculomotor skills, and field restitution are additional methods now available for prescribing devices leading to rehabilitation of visual functions. The outcome from assessing residual functional vision is detection of functional vision that can be improved with the use of vision therapy training. After restoration of optimal residual visual functions is achieved with optical devices, one can follow with training programs for restoration of lost vision-related skills. If an optical dispensary is available where prescribing of low vision devices routinely take place, this will help ensure familiarity and specialization of the dispensary and staff with low vision devices and their special dispensing requirements. The dispensing of low vision devices is an opportunity to introduce the device to the patient, train the patient in the correct use of the device for the task selected, and create a direct and continuous connection with the patient until the next encounter. Following assessment, prescribing, and dispensing of devices, a low vision practitioner, ophthalmologist or optometrist, is responsible for recommending and prescribing vision therapy training to improve residual functional vision.An attempt to present a template for a comprehensive modern low vision rehabilitation practice is made here by summarizing scientific developments in the field and stressing the multidisciplinary involvement required for this kind of practice. It is hoped that this paper and other initiatives from colleagues, the public, and government will promote and raise awareness of modern low vision rehabilitation for the benefit of all.

RésuméLa réadaptation visuelle est une nouvelle surspécialisation qui émerge des champs de l’ophtalmologie, de l’optométrie, de l’ergothérapie et de la sociologie, et a un impact de plus en plus grand sur notre perception de la recherche, de l’éducation et des services auprès des patients qui ont une déficience visuelle. S’impose alors le besoin d’élaborer une approche multidisciplinaire et de coordonner nos efforts pour profiter des progrès scientifiques et en optimiser les résultats pour le patient. Le présent article a donc pour objet de dresser un tableau des principes et des composantes d’un service moderne en réadaptation visuelle.Tout procédé de réadaptation doit commencer par une entrevue préalable afin d’établir le degré de fonctionnalité, les premiers gestes à poser et, avant tout, les capacités cognitives du patient. Vient ensuite l’évaluation des fonctions visuelles résiduelles qui présente une occasion unique de mesurer, évaluer et documenter avec exactitude l’étendue de la perte de fonctionnalité du patient due à la maladie. Une évaluation précise portera sur l’acuité visuelle, la sensibilité au contraste, la binocularité, les erreurs réfractives, la périmétrie, les fonctions oculomotrices, l’intégration dans le cortex visuel et la luminance affectant les fonctions visuelles. L’évaluation de la vision fonctionnelle consistera à mesurer le degré d’utilisation des fonctions résiduelles pour l’exécution des tâches routinières dans diverses conditions au cours de la journée. Parmi les nombreuses capacités visuelles connues, la capacité de lire est un des points essentiels à évaluer en réadaptation visuelle.Le résultat de l’évaluation guide les professionnels qui doivent mettre au point un plan de réadaptation individualisé et recommander les appareils pertinents. On pourra améliorer à l’aide d’appareils optiques les fonctions résiduelles constatées à l’évaluation. De nouveaux moyens permettent aujourd’hui de prescrire des procédés comme la relocalisation de l’image avec des prismes dans un locus rétinien préféré, le déplacement du champ vers la position primaire du regard, l’expansion du champ visuel et la manipulation de la lumière, en ajout ou en remplacement du grossissement. La correction des erreurs réfractives, l’occlusion thérapeutique, l’amélioration des capacités oculomotrices et la récupération du champ sont autant de nouveaux procédés à prescrire pour restaurer la fonction visuelle. L’évaluation de la vision fonctionnelle résiduelle aura pour résultat d’établir le degré de restauration que les exercices thérapeutiques permettront d’apporter. Une fois les fonctions visuelles optimales rétablies grâce aux appareils optiques, une personne pourra suivre des programmes d’exercice pour développer les capacités pertinentes en réadaptation visuelle.L’accès à un dispensaire optique où l’on prescrit régulièrement des appareils pour malvoyance aidera à familiariser et à spécialiser le dispensaire et le personnel en ce qui a trait aux appareils pour malvoyance et à leurs besoins particuliers. On fera découvrir l’appareil au patient et entraînera celui-ci à l’utiliser correctement en fonction de la tâche retenue et l’on créera avec lui un rapport direct et continu jusqu’à la prochaine rencontre. Après l’évaluation, la prescription et la distribution des appareils, il incombe au praticien en déficience visuelle, ophtalmologiste ou optométriste, de recommander et de prescrire l’exercice thérapeutique pour améliorer la vision fonctionnelle résiduelle.L’on tente ici de présenter un modèle moderne et global de pratique en réadaptation visuelle, en dressant un sommaire des développements scientifiques dans le domaine et en mettant l’accent sur la participation multidisciplinaire requise pour ce genre de pratique. Le présent article et d’autres initiatives venant de collègues, du public et des gouvernements devraient encourager et susciter la sensibilisation à la réadaptation visuelle moderne dans l’intérêt de tous.

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