Ocular adnexal asymmetry in models: a magazine photograph analysis 1

Background: Symmetry of facial features often correlates with a perception of physical attractiveness, and ophthalmologists are sometimes consulted by patients for eyelid, eyebrow, or orbital asymmetry. Our objective was to determine the prevalence of ocular adnexal asymmetry among people generally regarded as attractive.Methods: The mean width of the horizontal palpebral fissure (MHPF) for both men and women was determined in 40 adult volunteers. Then unobscured, head-on photographs of models looking in the primary position were digitally scanned from popular magazines. Eyelid height, eyelid folds, eyebrow height, medial canthus to midline distance, pupil to midline distance, and orbital dystopia measurements were made. After the measurements from the models were scaled to size by factoring with the MHPF obtained from the volunteers, the results were analyzed by paired samples t test for right-left asymmetry of the ocular adnexal measurements. We also examined for antimongoloid slant in the models.Results: The MHPF of the volunteers was 27 ± 1.3 mm for women and 29.6 ± 2.0 mm for men. Of 102 magazine photographs analyzed, 55 were women and 47 men. As a group, the models showed a statistically significant asymmetry (p < 0.05) in the horizontal fissure width, upper central lid fold, upper temporal lid fold, central eyebrow height, temporal eyebrow height, medial canthal to midline distance, pupil to midline distance, and orbital dystopia. The female models had more eyebrow asymmetry. The male models had more asymmetry at the horizontal fissure and with orbital dystopia.Two male models also had a unilateral antimongoloid slant.Interpretation: Small to moderate amounts of eyelid, eyebrow, and orbital asymmetry were observed in faces generally perceived as attractive. This fact should be considered during preoperative discussions with patients considering oculoplastic surgery.

RésuméContexte: La symétrie des caractères faciaux correspond souvent à la perception de la beauté physique et les patients consultent parfois les ophtalmologistes pour une asymétrie des paupières, des sourcils ou de l’orbite. Notre objectif était d’établir la prévalence de l’asymétrie annexielle chez les personnes considérées ordinairement attrayantes.odayMéthodes: On a établi la longueur moyenne de la fissure palpébrale horizontale (MFPH) masculine et féminine chez 40 adultes volontaires. On a aussi numérisé des photographies de face et claires de modèles avec regard en position primaire, tirées de revues populaires. On a mesuré la hauteur et les plis des paupières, la hauteur des sourcils, le canthus interne et les pupilles à la ligne médiane ainsi que la dystopie orbitaire. Après avoir rajusté les mesures tirées des modèles à l’échelle de la taille des MFPH obtenues des volontaires, le résultat a été analysé par tests t appariés pour établir l’asymétrie droite-gauche des mesures annexielles de l’œil. Nous avons aussi examiné le décalage vers le bas de la fissure palpébrale des mod’les.Résultats: La MFPH des volontaires était de 27 ± 1,3 mm chez les femmes et de 29,6 ± 2,0 mm chez les hommes. Parmi les 102 photographies de revue analysées, 55 étaient des femmes et 47, des hommes. Comme groupe, les modèles présentèrent une asymétrie statistiquement significative (p < 0,05) pour ce qui est de la longueur de la fissure horizontale, les plis centraux et temporaux de la paupière supérieure, les hauteurs centrales et temporales des sourcils, le canthus interne et la pupille à la ligne médiane ainsi que la dystopie orbitaire. Les modèles féminins avaient une asymétrie des sourcils plus prononcée. Les modèles masculins avaient une asymétrie plus prononcée de la fissure horizontale et de la dystopie orbitaire. Deux modèles masculins avaient aussi un décalage unilatéral vers le bas de la fissure palpébrale des modèles.Interprétation: On a observé une asymétrie légère à modérée des paupières, des sourcils et de l’orbite sur les visages perçus comme étant attrayants. C’est un aspect à considérer lors d’un entretien préopératoire avec les patients qui songent à une chirurgie oculoplastique.