Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
4010863 | Canadian Journal of Ophthalmology / Journal Canadien d'Ophtalmologie | 2007 | 4 Pages |
Background: Previous studies have reported different central corneal thickness (CCT) values in eyes with pseudoexfoliation syndrome (PXS). There has been no report about corneal curvature (CC) in PXS eyes. The aim of this study was to investigate the CCT together with the CC in PXS eyes with and without glaucoma.Methods: The CC (simulated keratometry 1 [SimK1], SimK2, and mean K) and CCT were prospectively studied by rotating a Scheimpflug camera in 72 PXS eyes and comparing them with 65 normal eyes.Results: In all PXS eyes, the mean K was significantly steeper than in control eyes (44.1 [SD 1.5] diopters (D) vs. 43.2 [SD 2.0] D, p = 0.04). When PXS eyes were subcategorized, the mean K was significantly steeper in both normotensive PXS eyes (44.6 [SD 1.6] D) and pseudoexfoliation glaucoma (PEXG) eyes (44.0 [SD 1.2] D) than normal eyes (43.2 [SD 2.0] D) (p = 0.001 and 0.02, respectively). In all PXS eyes, the mean CCT (546.4 [SD 39.6] μm) was not significantly different than the control eyes (542.9 [SD 32.2] μm) (p = 0.56). When PXS eyes were subcategorized, however, the CCT was significantly thinner in normotensive PXS eyes and significantly thicker in PEXG eyes.Interpretation: It appears that PEXG eyes have a significantly steeper CC and higher CCT than normal eyes. This could be of clinical significance because overestimation of true intraocular pressure may then occur in these eyes.
RésuméContexte: Des études précédentes font état des diverses épaisseurs du centre de la cornée (ÉCC) dans des yeux atteints du syndrome de pseudoexfoliation (SPX), mais aucune ne traite de la courbure de la cornée (CC) des yeux atteints du SPX. Cette étude a pour objet d’examiner conjointement l’ÉCC et la CC des yeux atteints du SPX.Méthodes: Il s’agit d’une étude prospective de la CC (par kératométrie simulée 1 [SimK1], SimK2 et K moyenne) et de l’ÉCC par rotation de la caméra Scheimpflug dans 72 cas de SPX comparativement à 65 yeux normaux.Résultats: Dans tous les yeux atteints du SPX, la K moyenne était significativement plus prononcée que dans les yeux témoins (44.1 dioptres (D) [ÉT 1.5] vs. 43.2 D [ÉT 2.0], p = 0.04). En classant par sous-catégories les yeux atteints du SPX, la K moyenne était significativement plus prononcée dans les yeux atteints du SPX normotensifs (44.6 D [ÉT 1.6]) et ceux atteints de glaucome par pseudoexfoliation (GSPX) (44.0 D [ÉT 1.2]) que dans les yeux normaux (43.2 D [ÉT 2.0]) (p = 0.001 et 0.02, respectivement). Chez tous les yeux atteints du SPX, la moyenne de l’ÉCC (546.4 [ÉT 39.6] μm) n’était pas significativement différente de celles des yeux témoins (542.9 [ÉT 32.2] μm) (p = 0.56). Toutefois, quand on répartissait les yeux atteints du SPX en sous-categories, l’ÉCC était significativement moindre dans les yeux normotensifs et significativement plus grande dans les yeux atteints du SPX.Interprétation: Il semble que chez les yeux atteints du GSPX la courbure de la cornée est significativement plus prononcée et le centre de la cornée plus épais que chez les yeux normaux. Cela peut être important en clinique parce qu’il peut arriver qu’on surestime la véritable pression intraoculaire de ces yeux.