Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4024847 | Journal Français d'Ophtalmologie | 2009 | 28 Pages |
IntroductionNous rapportons notre expérience de l’implantation différée dans la chirurgie de la cataracte congénitale bilatérale précoce.Objectifs et MéthodesIl s’agit d’une étude rétrospective portant sur 55 cas de cataractes congénitales bilatérales, menée entre 1993 et 2008. Ont été pris en compte, l’âge du patient, la densité de la cataracte, l’âge de la chirurgie et le délai d’implantation secondaire, ainsi que les résultats fonctionnels post-opératoires (acuité visuelle, mode de correction, résultats anatomiques et bilan orthoptique).RésultatsParmi les 55 enfants, 22 (40 %) ont été opérés avant l’âge de 3 mois, 7 (12,7 %) entre 3 et 6 mois, 6 (11 %) entre 6 mois et 2 ans, et 20 (36,3 %) après l’âge de 2 ans. 37 patients (67,3 %) présentaient une cataracte blanche alors que 18 autres (32,7%) présentaient des cataractes partielles (lueur pupillaire périphérique). Les meilleurs résultats fonctionnels ont été obtenus chez les patients opérés avant l’âge de 3 mois et implantés entre l’âge de 10 et 12 mois.DiscussionL’implantation différée dans la prise en charge chirurgicale des cataractes congénitales précoces, permet de calculer plus précisément la puissance de l’implant émmétropisant que lors de l’implantation immédiate. Elle réduirait par ailleurs l’incidence du glaucome de l’aphaque.ConclusionEn cas de cataracte congénitale bilatérale, l’intervention précoce associée à une implantation secondaire tardive semble donner de bons résultats fonctionnels grâce à un meilleur contrôle de la réfraction finale.