Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4024910 | Journal Français d'Ophtalmologie | 2007 | 7 Pages |
ObjectifÉvaluer les pratiques des ophtalmologistes bourguignons en consultation, afin d’identifier les difficultés rencontrées notamment dans la mise en place des nouvelles recommandations professionnelles en matière de gestion du risque infectieux.MéthodeL’évaluation des pratiques a reposé sur une enquête descriptive transversale anonyme ; 102 ophtalmologistes ont reçu un auto-questionnaire par voie postale, entre avril et mai 2006.RésultatsCinquante et un questionnaires ont été exploités, soit un taux de participation des ophtalmologistes de 50 %. Le risque de transmission d’une infection en général a été perçu comme important à très important dans 59,2 % des cas. Un autoclave à vapeur d’eau est présent chez 38,8 % des ophtalmologistes. Pour ceux qui ne possèdent pas d’autoclave à vapeur d’eau, 30 % font stériliser leurs instruments par un établissement de santé et 70 % réalisent une désinfection. Enfin, une demande d’information plus que de formation a été souhaitée par les praticiens (90 % versus 50 % ; p = 0,015).ConclusionLes différents constats faits lors de cette enquête ont permis d’envisager des actions d’amélioration possibles en matière de formation initiale et continue des praticiens et de leurs assistants, notamment concernant la décontamination du matériel.
ObjectivesTo evaluate the hygiene practices during ophthalmologists’consultations in Burgundy, France, so as to identify the difficulties they encounter in implementing new professional guidelines.MethodThe survey was based on an anonymous transversal descriptive survey conducted via a questionnaire sent in May 2006 to 102 ophthalmologists.ResultsData from 51 questionnaires were included in the survey, showing a good response rate (50%). The survey revealed that the perception of the risk of transmitting an infection was “important” to “most important” (59.2%). A steam autoclave was used by 38.8% of the ophthalmologists. Those who did not sterilize instruments disinfected them (30%). Finally, ophthalmologists preferred more information to training (90% versus 50%, p=0.015).ConclusionThis survey highlights the need for improvements in education for practitioners and their assistants, especially in the sterilization of instruments and equipment.