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4025568 Journal Français d'Ophtalmologie 2008 9 Pages PDF
Abstract
Le nombre de patients opérés de chirurgie réfractive a rapidement augmenté au cours des vingt dernières années. La chirurgie de la cataracte avec pose d'un implant intra-oculaire a évolué pour devenir une chirurgie réfractive visant à améliorer la meilleure acuité visuelle corrigée, voire non corrigée. Le calcul d'implant permettant d'obtenir la réfraction désirée après chirurgie de la cataracte peut s'avérer difficile sur les yeux déjà opérés de chirurgie réfractive, entraînant des « mauvaises surprises » postopératoires, comme le montrent les nombreux cas publiés dans la littérature. Après chirurgie réfractive cornéenne, l'utilisation pour le calcul d'implant des valeurs kératométriques directement calculées par les topographes ou les kératomètres donne des résultats moins précis que sur les yeux non opérés. Après chirurgie réfractive myopique, ceci peut résulter en une surestimation de la puissance cornéenne, et en conséquent une sous-estimation de la puissance d'implant, entrainant une hypermétropisation après phacoémulsification. À l'inverse, après chirurgie réfractive hypermétropique, l'erreur d'estimation de la puissance cornéenne risque d'entraîner une myopisation du patient après phacoémulsification. À la lumière des nombreux débats actuels sur ce sujet, la connaissance des limites des techniques de calcul d'implant classiques et des solutions permettant d'améliorer la précision des résultats peut être utile au praticien. Cet article fait le point sur les sources d'erreur possibles dans le calcul d'implant sur les yeux opérés de chirurgie réfractive cornéenne, et sur les différentes méthodes de calcul décrites à ce jour dans le but de minimiser ces erreurs.
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