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4025625 Journal Français d'Ophtalmologie 2006 7 Pages PDF
Abstract

ObjectifL’étude porte sur la comparaison du diamètre pupillaire de l’Orbscan, de l’auto-réfractomètre et du pupillomètre à infrarouge de Colvard afin de déterminer leur intérêt en pratique courante.Matériel et méthodesLe diamètre pupillaire de 94 yeux de 47 patients indemnes de pathologie ophtalmologique a été mesuré de manière prospective à l’aide du Colvard, de l’auto-réfractomètre NKR 8000 Nikon et du topographe Orbscan. La reproductibilité de chaque appareil a été étudiée en réalisant deux mesures successives. Les relations avec l’œil controlatéral ont été analysées. Les mesures obtenues avec les différents appareils dans différentes conditions d’intensité lumineuses ont été comparées et corrélées.RésultatsLa mesure pupillaire de l’Orbscan est la plus reproductible (différence entre deux examens successifs : 3,8 % soit 0,15 mm). Elle présente la plus faible différence avec la mesure de l’œil controlatéral (5 % soit 0,19 mm) et la plus forte corrélation avec celle-ci (r = 0,93 ; p < 0,001). Les mesures réalisées avec le Colvard en condition scotopique n’étaient pas significativement différentes de celles de l’auto-réfractomètre en mode « low » (5,86 versus 5,86 ; p = 0,48). Les mesures de l’auto-réfractomètre en mode « low » sont fortement corrélées avec les mesures au Colvard en condition scotopique (r = 0,84 ; p < 0,001). Les mesures de l’Orbscan sont quant à elles moins bien corrélées aux mesures du Colvard, qu’elles soient réalisées en condition scotopique ou photopique (r = 0,73 ; p < 0,001 et r = 0,51 ; p = 0,003). Enfin, les corrélations entre les mesures du Colvard en condition photopique et scotopique sont, elles aussi, faibles (r = 0,51 ; p < 0,001)ConclusionLa mesure du diamètre pupillaire avec l’autorefractomètre semble intéressante avant chirurgie réfractive. La mesure du diamètre pupillaire réalisée en condition photopique, comme c’est le cas avec l’Orbscan, ne permet pas de prévoir la taille de la pupille en condition mésopique et n’est donc pas utile pour détecter les patients à large pupille en chirurgie réfractive.

PurposeWe compared pupil size measurements obtained with the Orbscan and autorefractometer to the Colvard Infrared pupillometer in order to determine their respective clinical advantages.Material and methodsWe prospectively measured the pupil diameter in 94 eyes of 47 normal patients using the Colvard device, the Nikon NKR 8000 autorefractometer, and the Orbscan device. For each device, two successive measurements were taken to determine its reproducibility. We also studied the relationship with the contralateral eye (i.e., difference and correlation). The measurements obtained with the different devices in different light intensities were compared and studied using regression analysis.ResultsPupil diameter measured using the Orbscan had the highest reproducibility (mean difference between the two successive measurements: 3.8% or 0.15mm) and showed the smallest difference between the two eyes (5.0% or 0.19mm) and the strongest correlation with the contralateral eye (r=0.93; p<0.001). Scotopic Colvard measurements and autorefractometer measurements with low light settings were not significantly different (5.86mm versus 5.86mm; p=0.48). Autorefractometer measurements with low light settings showed the strongest correlation with the scotopic Colvard measurements (r=0.84; p<0.001). The Orbscan measurements were less correlated with the scotopic or photopic Colvard measurements (r=0.73; p<0.001 and r=0.51; p=0.003, respectively). For the Colvard pupillometer, the correlation between photopic measurements and scotopic measurements was also poor (r=0.51; p<0.001).ConclusionPupil size measurements with the autorefractometer may be advantageous before refractive surgery. Measuring pupil size in photopic conditions, as with the Orbscan, cannot screen people with large pupils in mesopic conditions.

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