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4040043 Annales de Réadaptation et de Médecine Physique 2008 8 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifsÉvaluer l’intérêt de notre simulateur de conduite pour la reprise de la conduite automobile de patients présentant un handicap physique et/ou cognitif. Analyser si la décision finale de l’expert médical se fonde plus sur les résultats du simulateur de conduite que sur ceux du bilan neuropsychologique.MéthodesCent ving-trois patients ont été évalués à l’aide du simulateur de conduite. Trente-cinq de ceux qui présentaient des séquelles cognitives ont aussi subi un bilan neuropsychologique avant que l’expert médical se prononce sur les aptitudes à la conduite. En cas de doute ou de divergence d’opinion, la décision reposait sur une évaluation en situation réelle.RésultatsEn cas de handicap physique, la décision de l’expert médical se fonde sur celle de l’ergothérapeute. Pour les cérébrolésés, il y a une concordance significative entre l’avis de l’ergothérapeute et des neuropsychologues (κ = 0,33 ; p = 0,01). La corrélation entre l’avis fondé sur les résultats du simulateur et la décision finale de l’expert est très significative (κ = 0,81 ; p < 0,0001). Dans cette situation, la sensibilité est de 84 % pour une spécificité de 100 %. En revanche, ce pourcentage tombe réciproquement à 63 et 71 % en ce qui concerne la concordance des avis entre les neuropsychologues et l’expert médical.ConclusionNotre simulateur permet, sans mettre en danger le patient, d’évaluer les aptitudes à la conduite. Les résultats obtenus reflètent une mesure écologique de la conduite et sont plus sensibles qu’une évaluation neuropsychologique. En effet, l’avis neuropsychologique est souvent plus négatif ou plus incertain quant aux réelles aptitudes à la conduite d’un patient. L’expert médical a aussi tendance à plus se fier à l’avis du bilan sur le simulateur de conduite pour prendre une décision sur les aptitudes des patients à la conduite automobile.

AimsTo evaluate the value of our driving simulator in deciding whether or not to allow patients with physical and/or cognitive deficits to resuming driving and to analyze whether or not the medical expert's final decision is based more on the results of the driving simulator than those of the neuropsychological examination.MethodsOne hundred and twenty-three patients were evaluated with the driving simulator. Thirty-five of those with cognitive deficits also underwent a neuropsychological examination prior to the medical expert's decision on driving aptitude. In cases of uncertainty or disagreement, a driving assessment in real conditions was performed by a driving instructor.ResultsIn cases of physical handicap, the medical expert's decision concurred with that of the occupational therapist. For brain-injured patients, there was a significant correlation between the neuropsychologist's opinion and that of the occupational therapist (κ = 0.33; P = 0.01). However, the sensibility and specificity were only 55 and 80%, respectively. The correlation between an occupational therapy decision based on the driving simulator and that of the medical expert was very significant (κ = 0.81; P < 0.0001) and the sensibility and specificity were 84 and 100%, respectively. In contrast, these values were lower (63 and 71%, respectively) for the correlation between the neuropsychologist's opinion and that of the medical expert.ConclusionOur driving simulator enables the danger-free evaluation of driving aptitude. The results mirror an in situ assessment and are more sensitive than neuropsychological examination. In fact, the neuropsychologist's opinion often is more negative or uncertain with respect to the patient's real driving aptitude. When taking a decision on a patient's driving aptitude, the medical expert is more inclined to trust the results of the driving simulator.

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