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4040139 Annales de Réadaptation et de Médecine Physique 2008 6 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLa médecine physique et de réadaptation (MPR) nous amène à prendre en charge des patients atteints d’un cancer nécessitant de la rééducation pour des déficiences associées. Le caractère évolutif de la maladie implique alors des projets rééducatifs différents de ceux conçus lors des pathologies habituellement prises en charge en MPR.ObjectifRéfléchir sur cet aspect de la MPR au travers des situations vécues.MéthodeAnalyse des cas avec réflexion sur des situations de patients admis en MPR au CHU pour rééducation neurologique et présentant un cancer, connu ou découvert.RésultatsVingt-quatre cas cliniques répertoriés (1998–2006) : quatre cas présentés du fait des divers problèmes rencontrés ; le contexte cancéreux n’a pas influencé le cours du séjour en MPR dans sept cas seulement.Discussion et conclusionL’accompagnement des patients atteints d’une maladie de mauvais pronostic vital diffère de la démarche rééducative et pose des problèmes thérapeutiques et relationnels inhabituels en MPR. Les réponses face à la mort ne sont pas les mêmes qu’en situation de handicap. Les acteurs de rééducation s’interrogent sur leur rôle lorsque la fonctionnalité est au second plan. La réponse à la douleur physique comporte une approche souvent comportementale en rééducation, nécessitant alors l’adhésion du patient aux programmes rééducatifs. En cancérologie, cette approche comportementale n’est pas au premier plan et le traitement de la douleur reste médicamenteux avant tout. L’accompagnement de ces patients nécessite des liens étroits avec les services de cancérologie. Il est, en outre, nécessaire d’aborder différemment la rééducation, de ne jamais oublier l’évolutivité du cancer pouvant « retourner » des situations fonctionnelles ou pronostiques et d’être entouré d’un personnel préparé à cela.

IntroductionPhysical medicine and rehabilitation (PMR) can involve the care of cancer patients requiring rehabilitation for associated deficiencies. In this case, rehabilitation methods may differ due to the evolutive nature of the disease.ObjectiveTo reflect on this aspect of PMR based on real cases.MethodCases study of patients hospitalised in the PMR unit for neurological rehabilitation and diagnosed with cancer.ResultsTwenty-four recorded cases (1998–2006); four cases are described because of difficult problems; in only seven cases the coexisting cancer had no impact on the rehabilitation process.Discussion and ConclusionSupportive care for patients with a bad vital prognosis differs from standard rehabilitation and raises therapeutic and relational issues not commonly faced in PMR. Responses when confronted with a terminal disease are not the same as when confronted with a handicap. The role of the rehabilitation team is brought into question when functionality is of secondary importance. The response to physical pain is different in rehabilitation and often implies a behavioural approach, which requires the commitment of the patient to therapeutic programmes. We do not find this approach in oncology and the treatment of pain uses first some drugs. Supportive care of these patients requires a close working relationship with the oncology unit. Thus, a different approach must be taken to rehabilitation. It should always take into account the evolutive nature of cancer, which can undermine the patient's functions or setback the patient's recovery. It also requires the support of a care team, which is fully prepared for these setbacks.

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