Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
4040223 | Annales de Réadaptation et de Médecine Physique | 2007 | 5 Pages |
RésuméLes rhumatologues recommandent traditionnellement aux patients souffrant de polyarthrite–rhumatoïde (PR) d'éviter les activités physiques, dynamiques et en charge de crainte d'une recrudescence de l'inflammation et d'une accélération de la destruction articulaire. Ces restrictions peuvent mener à un état de déconditionnement à l'effort.ObjectifFaire une revue de la littérature pour évaluer la tolérance et les bénéfices chez les patients atteints de PR des entraînements physiques incluant activités dynamiques et en charge.Matériel et méthodesLa revue de littérature a été menée en consultant les bases de données de Pubmed, Medline, et Cochrane avec comme mots-clés : PR, réadaptation, thérapie physique, exercice, reconditionnement, repos.RésultatsLe repos thérapeutique n'est pas bénéfique pour la majorité des patients souffrant de PR et peut mener à un état de déconditionnement. Les exercices dynamiques et en charge n'aggravent pas l'inflammation articulaire et n'accélèrent pas des détériorations articulaires des patients souffrant de PR. Le principal objectif du reconditionnement à l'effort est la prévention du déclin fonctionnel.Les programmes d'entraînements physiques recommandés à la population générale pour prévenir les pathologies très répandues, notamment cardiovasculaires, sont faisables par la plupart des patients souffrant de PR. En revanche, une prise en charge physique personnalisée est indispensable.ConclusionIl est nécessaire, pour convaincre les patients des bienfaits de l'exercice physique dynamique et en charge, même d'intensité modérée ou élevée, de persuader les professionnels de santé de modifier leur prise en charge physique.