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4048508 Chirurgie de la Main 2015 6 Pages PDF
Abstract

Ulnar nerve entrapment is the second most common compressive neuropathy after carpal tunnel syndrome. The accessory anconeus epitrochlearis muscle – present in 4% to 34% of the general population – is a known, but rare cause of ulnar nerve entrapment at the elbow. The aim of this article was to expand our knowledge about this condition based on six cases that we encountered at our hospital between 2011 and 2015. Every patient had a typical clinical presentation: hypoesthesia or sensory deficit in the fourth and fifth fingers; potential intrinsics atrophy of the fourth intermetacarpal space; loss of strength and difficulty with fifth finger abduction. Although it can be useful to have the patient undergo ultrasonography or MRI to aid in the diagnosis, only electromyography (EMG) was performed in our patients. EMG revealed clear compression in the ulnar groove, with conduction block and a large drop in nerve conduction velocity. Treatment typically consists of conservative treatment first (splint, analgesics). Surgical treatment should be considered when conservative treatment has failed or the patient presents severe neurological deficits. In all of our patients, the ulnar nerve was surgically released but not transposed. Five of the six patients had completely recovered after 0.5 to 4 years follow-up. Ulnar nerve entrapment at the elbow by the anconeus epitrochlearis muscle is not common, but it must not be ignored. Only ultrasonography, MRI or, preferably, surgical exploration can establish the diagnosis. EMG findings such as reduced motor nerve conduction velocity in a short segment of the ulnar nerve provides evidence of anconeus epitrochlearis-induced neuropathy.

RésuméLa compression du nerf ulnaire au coude est la seconde neuropathie compressive après la compression du nerf médian au niveau du canal carpien. Une compression par le muscle anconeus epitrochlearis, muscle surnuméraire présent dans 4 à 34 % des cas, est une cause connue mais peu fréquente. Le but de cet article était de faire le point sur cette cause à partir de six cas que nous avons rencontrés, série qui constitue la plus grande série de la littérature. Nous illustrons cette mise au point par six cas ayant présenté une compression du nerf ulnaire au coude par le muscle anconeus epitrochlearis, inclus de manière prospective et monocentrique entre 2011 et 2015. Tous les patients de notre série présentaient un tableau classique de compression du nerf ulnaire au coude : troubles sensitifs dans les quatrième et cinquième doigts, troubles moteurs avec possible amyotrophie des intrinsèques du quatrième espace intermétacarpien. La prise en charge diagnostique consiste à réaliser un électromyogramme (EMG), voire dans certains cas, une échographie du coude et une IRM (œdème en pondération T1). Aucun de nos patients n’a eu d’échographie ou d’IRM. Tous les EMG ont montré une compression nette au niveau du sillon du nerf ulnaire avec bloc de conduction et effondrement de la vitesse de conduction. La prise en charge thérapeutique consistait en un traitement médical dans un premier temps (orthèse, antalgiques) puis, en cas d’échec ou en cas de signes neurologiques importants, en un traitement chirurgical : décompression du nerf avec ou sans transposition. Nous avons réalisé une neurolyse du nerf ulnaire dans tous les cas sans transposition du nerf. Les résultats à distance étaient bons, car cinq patients sur six ont récupéré complètement. La compression du nerf ulnaire au coude par le muscle anconeus epitrochlearis est rare mais il faut savoir y penser. Seules une échographie, une IRM ou, mieux, la chirurgie permettent d’établir le diagnostic, même si certains signes EMG comme un ralentissement de la conduction motrice sur un court segment du nerf ulnaire sont en faveur de cette étiologie.

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