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4049462 Chirurgie de la Main 2011 6 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifsLa rhizarthrose chez l’homme est plus rare que chez la femme, mais surtout l’enjeu fonctionnel est différent dans cette population souvent travailleuse manuelle de force ou retraitée active. Le but était donc d’analyser les résultats de trois traitements chirurgicaux dans une population exclusivement masculine.MéthodesVingt-huit patients (19 trapézectomies partielles avec interposition d’une autogreffe chondrocostale, sept trapézectomies totales et deux arthroplasties), d’âge moyen 69 ans, ont été revus au recul moyen de 71 mois.RésultatsLa mobilité et l’indolence étaient similaires dans les trois populations. En revanche, la force ainsi que le Dash étaient meilleurs dans le groupe « cartilage ». Radiologiquement la hauteur de la loge trapézienne était plus importante dans le groupe « cartilage » et nous n’avons noté aucun signe de descellement dans le groupe « prothèse ».ConclusionsL’intervention de référence dans cette population est classiquement l’arthrodèse trapézométacarpienne. Mais l’absence de mobilité de la colonne du pouce est invalidante, la force est remise en question et l’indolence est inconstante en raison d’un taux non négligeable de pseudarthrodèses. Une seule étude a comparé quatre techniques chirurgicales différentes dans une population exclusivement masculine, et la trapézectomie simple semble apporter les meilleurs résultats cliniques. Mais elle expose aux complications du recul de la colonne du pouce. Même si la comparaison est difficile en raison des faibles et inégaux effectifs de notre population, l’association de la trapézectomie partielle avec l’interposition d’un greffon cartilagineux costal semble stabiliser mieux la colonne du pouce procurant de meilleurs résultats que la trapézectomie simple notamment en termes de force. Pour nous, cette intervention a donc notre préférence dans la rhizarthrose chez l’homme.

Basal thumb arthritis is less common in men, but the functional implication is different in this manual worker or active retired population. The objective was to analyse the results of three surgical procedure in an exclusively men's population. Twenty-eight patients (19 partial trapeziectomy with interposition of a chondrocostal autograft, seven total trapeziectomy and two prosthesis), with a mean age of 69 years old, were reviewed at a mean follow-up of 71 months. Mobility and pain were similar in the three populations. But the strength and Dash scores were better in the cartilage group. Radiologically the length of the thumb ray was greater in the cartilage group and no signs of loosening were observed in the prosthesis group. The surgery of reference in this population is the arthrodesis of the trapeziometacarpal joint. But the lack of mobility is disabling, the strength is questionable and painlessness varies due to high rates of non-union. Only one study compared four surgical procedures in an exclusively male population and total trapeziectomy seemed to give the best results. But this technique carries risk of shortening of the thumb ray. Even if the comparison is difficult, the association of partial trapeziectomy with interposition of costal cartilage graft seems to give better stability to the thumb column by preserving length as well as greater strength compared to total trapeziectomy. We advocate this procedure for basal thumb arthritis in men.

Keywords
Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Orthopedics, Sports Medicine and Rehabilitation
Authors
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