Article ID Journal Published Year Pages File Type
4059772 Hand Surgery and Rehabilitation 2016 4 Pages PDF
Abstract
Le panaris est l'infection de la main la plus fréquente. Au stade collecté, le traitement est chirurgical et l'usage systématique des antibiotiques en postopératoire est discuté. Ils favorisent la sélection de bactéries résistantes et augmentent le coût du traitement. À notre connaissance, aucune étude n'a montré leur intérêt après excision. De nombreux praticiens les utilisent de façon systématique et empirique. Dans notre pratique courante, nous ne les utilisons pas après excision des panaris non compliqués (arthrite, ostéite, phlegmon des gaines ou lymphangite) et en dehors des sujets considérés à risque de complication (immunodéprimé, diabétique, porteur de valve cardiaque prothétique). Cette attitude semble s'accompagner de bons résultats. Notre objectif était d'évaluer nos résultats. Il s'agit d'une série prospective de 46 malades non à risque. Il y avait 26 panaris péri-unguéaux, 3 panaris pulpaires et 17 panaris péri-unguéaux avec diffusion pulpaire. Ils étaient collectés et non compliqués. Ils ont tous été excisés et aucun patient n'a bénéficié d'antibiotiques en postopératoire. Ils ont été revus à j1, j7, j14, j21 et j45. Le critère de jugement principal portait sur la guérison. Nous avons répertorié 45 guérisons et 1 échec. L'excision chirurgicale des panaris sans utilisation d'antibiotiques s'accompagne d'excellents résultats et d'exceptionnelles récidives. Notre échec peut s'expliquer par un défaut d'excision. Les antibiotiques n'ont pas leur place dans la prise en charge des panaris non compliqués sur un terrain non à risque. Le succès thérapeutique dépend de la qualité de l'excision chirurgicale.
Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Orthopedics, Sports Medicine and Rehabilitation
Authors
, , , , ,