Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4088165 | Revue de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l'Appareil Moteur | 2008 | 7 Pages |
Abstract
Quarante-quatre fractures de l'apophyse latérale du talus chez 43 patients ont été revues avec un recul médian de 17 mois. Le diagnostic avait été posé en post-traumatique immédiat dans 14 cas et secondairement dans 30 cas avec un délai diagnostique moyen de 46 mois. L'évaluation a été clinique avec le score objectif de Kitaoka et radiologique avec la classification de Hawkins. Le mécanisme le plus fréquent était une hyperflexion dorsale associée à une pronation. Il existait des lésions associées dans 44 % des cas. Dans le groupe de diagnostic tardif 14 patients présentaient une pseudarthrose associée à une arthrose sous-talienne postérieure, deux patients une pseudarthrose isolée et deux une arthrose sous-talienne isolée. Après traitement, le résultat était très bon dans 15 cas (50 %), bon dans sept (23 %), moyen dans sept (23 %) et mauvais dans un cas (4 %). Dans le groupe de diagnostic précoce, cinq sur 14 patients ont présenté au moins une complication. Après traitement, le résultat était très bon dans huit cas (58 %), bon dans quatre (28 %) et moyen dans deux (14 %). Parmi les patients du groupe précoce traités orthopédiquement, le taux de chirurgie secondaire était 42 %. Cette fracture est relativement fréquente et touche le sujet jeune. Son évolution naturelle est sévère avec deux complications majeures, la pseudarthrose et l'arthrose sous-talienne. Le délai diagnostic semble être un élément pronostic. Le diagnostic est fait sur le scanner avec reconstruction frontale. Le traitement doit être chirurgical en cas de déplacement avec exérèse ou synthèse selon la taille du fragment. En cas de dégradation secondaire, on peut proposer une arthrodèse sous-talienne.
Keywords
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Orthopedics, Sports Medicine and Rehabilitation
Authors
E. Sariali, J.-F. Lelièvre, Y. Catonné,