Autogreffe de cartilage costal après échec d’une trapézectomie-ligamentoplastie

RésuméNous rapportons le cas d’une patiente âgée de 48 ans chez qui nous avons réalisé une reprise par interposition d’une autogreffe de cartilage costal après échec d’une trapézectomie-ligamentoplastie. Les résultats cliniques ont été évalués en préopératoire et à 3, 6, 12 et 24 mois postopératoire. L’évaluation clinique a porté sur la douleur (EVA), la mesure de la force de préhension (key pinch et grasp), la possibilité d’écrire et d’utiliser une clé de contact et sur les amplitudes articulaires de l’articulation trapézo-métacarpienne en abduction et en opposition. Une amélioration a été observée sur le plan de la douleur et de la possibilité d’utiliser une clé de contact, mais sans modification des amplitudes articulaires ni de la force de préhension. Aucune complication n’a été observée au site donneur. Cette technique semble pouvoir être utile dans les cas de reprise itérative après échec d’une trapézectomie.

We report the case of a 48-year-old woman who underwent a revision procedure to insert a costochondral autograft after failed trapeziectomy-ligamentoplasty. Clinical outcome was assessed at 3, 6, 12, and 24 months and compared with the preoperative situation. Pain (VAS), force (key pinch and grasp), writing capacity, use of an ignition key, and range of motion of the trapeziometacarpal joint in abduction and opposition were noted. The VAS demonstrated improvement in pain and the patient was able to use an ignition key but grasp force and joint range of motion remained unchanged. There was not complication at the graft harvesting site. This technique appears to be a useful salvage method after failed trapiezectomy.