Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4089180 | Revue de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l'Appareil Moteur | 2006 | 5 Pages |
RésuméLes auteurs rapportent le cas d’une patiente de 82 ans, qui a présenté une infection hématogène à pneumocoque d’une prothèse totale de genou, à point de départ pulmonaire. La prise en charge thérapeutique a été dictée par la précarité de l’état général: celle-ci a consisté en un lavage arthroscopique associé à une antibiothérapie adaptée puis une dépose de la prothèse avec interposition d’un « espaceur ». Le temps de la réimplantation n’a jamais été effectué en raison du refus de la patiente.Les infections hématogènes de prothèses articulaires par le pneumocoque sont peu fréquentes. S’agissant d’un germe connu, il semblerait logique de leur appliquer les règles habituelles du traitement des prothèses infectées à germe sensible. Mais, l’analyse des cas de la littérature, but de ce travail, montre des approches thérapeutiques disparates. Ces infections semblent concerner particulièrement des patients à l’état général très précaire, ce qui explique peut-être cette diversité. Elles entraînent une mortalité importante. Le faible nombre de cas rapporté ne permet pas de proposer une attitude thérapeutique spécifique.
We report a case of hematogenous streptococcus pneumoniae infection of a total knee arthroplasty observed in an 82-year-old woman who initially presented a lung infection. The therapeutic approach was largely dictated by the patients precarious general status. Arthroscopic washings were associated with adapted antibiotics followed by removal of the prosthesis and replacement with a spacer. The patient decline further intervention so the prosthesis was not reimplanted.Hematogenous infections of joint prostheses are rarely caused by such streptococcal species. Since this is a well known germ, it would be logical to apply the usual rules for treatment of infected prostheses caused by sensitive germs. However, the analysis of the present case and a review of the literature shows that various therapeutic approaches have been used. These infections appear to be more common in patients in seriously ill patients which could explain this variability. Mortality is high. The number of reported cases is to small to propose a specific treatment.