Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4089993 | Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique | 2015 | 4 Pages |
RésuméIntroductionLa faisabilité de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) en ambulatoire en France a été démontrée, essentiellement avec des techniques aux tendons ischio-jambiers (IJ). Le but de cette étude était d’analyser la reconstruction du LCA en ambulatoire selon le type de greffe, IJ (groupe 1) ou ligament patellaire (LP) (groupe 2). L’hypothèse était que cette prise en charge est compatible avec tout type de greffe.Matériel et méthodeUne étude monocentrique rétrospective a été menée, les critères d’inclusion étaient les reconstructions primaires du LCA à partir du LP ou des IJ avec ou sans ténodèse latérale et l’âge supérieur à 16 ans. Ont été exclus les gestes osseux ou ligamentaires associés et les reconstructions itératives. Le critère principal d’évaluation était les complications pendant les 45 premiers jours postopératoires. Les critères secondaires d’évaluation étaient l’échelle visuelle analogique les trois premiers jours, la satisfaction à j3 et les scores cliniques IKDC et Lysholm au 45e jour.RésultatsCent quatre patients (104 genoux) ont été analysés dont 77 greffes (74 %) à partir des IJ et 27 (26 %) à partir du LP. Deux patients du groupe 1 (2,6 %) ont passé la nuit postopératoire dans l’établissement, deux autres ont été réhospitalisés. Dans le groupe 2, il n’y a eu aucune hospitalisation. Il n’y a eu aucune reprise chirurgicale pendant les 45 premiers jours postopératoires. Aucune différence significative n’a été mise en évidence entre les deux groupes pour les critères postopératoires étudiés.DiscussionLa reconstruction du LCA en ambulatoire est compatible quel que soit le type de greffe. La réussite de ce type de prise en charge dépend principalement du cheminement clinique des patients et du protocole d’anesthésie.Niveau de preuveNiveau IV, étude rétrospective.