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4090088 Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique 2014 4 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLe diagnostic clinique d’une tendinopathie du biceps est difficile à établir du fait de la faible sensibilité des tests cliniques existants. L’objectif de notre étude est de savoir qui de l’IRM ou de l’arthroscanner permet de faire le diagnostic de tendinopathie de la longue portion du biceps intra-articulaire en prenant comme référence les constations arthroscopiques.Matériel et méthodeNous avons mené une étude prospective mono-centrique sur une période de quatre mois. L’étude radiologique a été réalisée par une radiologue expérimentée en imagerie d’épaule. L’étude macroscopique du biceps a été réalisée pendant des arthroscopies thérapeutiques. Nous avons inclus 87 patients, d’âge moyen 45,7 ans (17 à 78 ans). Cinquante-huit patients avaient bénéficié d’un arthroscanner et 38 d’une IRM. Sept patients ont bénéficié à la fois d’un arthroscanner et d’une IRM. Les 2 populations comparées étaient équivalentes (p < 0,05).RésultatsDans le diagnostic de tendinopathie intra-articulaire du chef long du biceps brachial, l’arthroscanner a montré une sensibilité de 71,43 %, une spécificité de 100 %, une valeur prédictive positive de 100 % mais une valeur prédictive négative de 67,74 %. Dans le diagnostic de tendinopathie intra-articulaire du chef long du biceps brachial, l’IRM a montré une sensibilité de 42,85 %, une spécificité de 75,00 %, une valeur prédictive positive de 50 % mais une valeur prédictive négative de 69,23 %.ConclusionCette étude montre que le diagnostic radiologique de tendinopathie de la longue portion du biceps est difficile. L’arthroscanner est plus sensible et plus spécifique que l’IRM dans cette pathologie.Niveau de preuveIII (étude cas-témoins).

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Health Sciences Medicine and Dentistry Orthopedics, Sports Medicine and Rehabilitation
Authors
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