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4090204 Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique 2013 7 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLes résultats des révisions de prothèses unicompartimentaires (PUC) sont connus mais l’importance des pertes de substance et la nécessité d’une reconstruction en fonction du type de PUC ne sont pas détaillées.HypothèseLa révision d’une PUC disposant d’un métal-back tibial expose à des pertes de substance osseuse tibiales plus sévères et impose plus de gestes de reconstruction osseuse que la révision d’une PUC ayant un plateau en polyéthylène cimenté.Patients et méthodeCette hypothèse a été testée sur une série rétrospective de 23 reprises de PUC par prothèse totale de genou (PTG) comparant 11 reprises de PUC à plateau tibial tout polyéthylène (TP) à 12 disposant d’une embase métallique (EM). Les causes de reprise étaient le descellement aseptique (n = 12) et l’évolution de l’arthrose (n = 11). Les deux groupes (TP et EM) étaient comparables concernant les données démographiques (âge, sexe, index de masse corporelle, délai avant reprise, hip knee ankle [angle HKA] et score International Knee Society [score IKS] avant la reprise). Nous avons analysé les pertes de substance et les procédés de reconstruction en fonction de l’implant tibial initial. Les résultats ont été évalués selon le score IKS au recul moyen de 37 mois (24–67 mois).RésultatsIl existait plus de pertes osseuses tibiales segmentaires (10 versus 3) et un recours à des cales métalliques plus fréquent (8/12 versus 2/11) après révision d’une PUC à EM (p < 0,05). L’usage d’une quille d’extension tibiale était plus fréquent après révision d’une PUC à EM (12/12 versus 7/11) (p = 0,04). En revanche, les résultats de la PTG au recul n’étaient pas différents selon que l’implant tibial était de type TP (IKS = 155 points [107–195]) ou EM (IKS = 155 points [127–172]).DiscussionCette étude suggère que la reprise d’une PUC à EM expose à des pertes de substances osseuses tibiales plus sévères obligeant à recourir plus fréquemment à une reconstruction. Ces résultats doivent être confirmés sur une plus large population mais ils permettent de mettre en alerte les chirurgiens face à ce type de reprise qui justifie dans tous les cas de disposer de prothèse de reconstruction.Niveau de preuveNiveau III, étude cas témoin.

Keywords
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Health Sciences Medicine and Dentistry Orthopedics, Sports Medicine and Rehabilitation
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