Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4090213 | Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique | 2013 | 4 Pages |
Abstract
La modularité fémorale épiphysaire (jonction pivot-col) des prothèses totales de hanche (PTH) permet un réglage des paramètres fémoraux extramédullaires (antéversion, latéralisation et longueur) favorisant en théorie une meilleure fonction musculaire et une meilleure stabilité. Cependant, l'adjonction d'une nouvelle interface a des inconvénients : moindre résistance mécanique, corrosion par fretting et fracture de fatigue. Nous rapportons un cas de fracture de tige dans la partie femelle accueillant le cône modulaire. La reprise chirurgicale a nécessité une fémorotomie puisqu'aucun moyen d'extraction ne pouvait s'appliquer au moignon fémoral ce qui a motivé l'utilisation d'une tige longue. Le cas rapporté comportait les facteurs de risques usuels des ruptures de col modulaire : sujet masculin, en surpoids, à haut niveau d'activité physique avec un col long et varus. Notre observation montre qu'à ces facteurs de risque s'ajoute la petitesse du pivot fémoral qui expose au risque de rupture de la partie femelle fémorale dont nous rapportons à notre connaissance le premier cas. Outre ces facteurs usuels, l'usage de ce type de composant suppose un assèchement strict des facies avant l'assemblage des composants de la modularité cervicale.
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Orthopedics, Sports Medicine and Rehabilitation
Authors
P. Wodecki, D. Sabbah, G. Kermarrec, I. Semaan,