Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4090355 | Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique | 2013 | 5 Pages |
RésuméIntroductionLa prise en charge des fractures de l’extrémité distale de l’humérus (FEDH) chez le sujet âgé demeure, malgré les progrès thérapeutiques, un des grands challenges de la chirurgie traumatologique. Ces fractures, relativement rares, appartiennent aux fractures ostéoporotiques et comme telles ont une incidence croissante.Patients et méthodesGrâce à une étude rétrospective colligeant 410 patients sur une période de 10 ans et une étude prospective totalisant 87 patients durant un an et demi, les auteurs ont analysé l’épidémiologie des FEDH du sujet âgé de plus de 64 ans dans 19 centres français. L’ensemble des patients retenus a été revu, en dehors d’un sujet de l’étude rétrospective décédé mais dont les données étaient exploitables.RésultatsLes fractures sont dominées par le type C de la classification de l’AO et se produisent dans plus de 80 % des cas chez une femme, de plus de 80 ans dans près d’un cas sur deux. Une forte majorité des patients a un bon niveau d’autonomie et vit à domicile. Contrairement à d’autres localisations fracturaires du membre supérieur, près de 90 % des patients ont nécessité une intervention. Une étude du rôle de différents facteurs sur la prise en charge, les complications et le résultat a mis en évidence l’intervention primordiale de l’ostéoporose.ConclusionLes auteurs insistent sur l’importance du statut fonctionnel dans les indications thérapeutiques, beaucoup plus adapté que l’âge chronologique pour cette population.Niveau de preuveIV.