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4090389 Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique 2014 4 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLa résection de l’apophyse odontoïde par voie trans-orale est le traitement de référence en cas de compression médullobulbaire antérieure fixée. Le développement des techniques endoscopiques a permis d’envisager la réalisation d’odontoïdectomie par voie endonasale. Nous discutons la faisabilité, les avantages et limites de cette dernière voie.Matériel et méthodesNous rapportons une série rétrospective bicentrique de patients opérés d’une odontoïdectomie endonasale endoscopique entre septembre 2011 et février 2013. Les caractéristiques préopératoires, les données peropératoires ainsi que l’évolution et les complications postopératoires ont été étudiées. Les patients ont été suivis pendant un minimum de 3 mois. Une stabilisation cervico-occipitale postérieure a été réalisée durant la même hospitalisation en cas d’instabilité préopératoire.RésultatsNeuf patients ont subi une odontoïdectomie décompressive pour pannus rhumatoïde dans 5 cas et impression basilaire dans 4 cas. Tous présentaient des symptômes neurologiques évolutifs. Cette voie d’abord a pu être privilégiée chez ces patients après étude de leurs caractéristiques radiologiques. Sept patients sur 9 ont également bénéficié d’une stabilisation postérieure. Pour 6 patients, l’arc antérieur de C1 a pu être préservé. La décompression a pu être réalisée de manière satisfaisante dans les 9 cas. Les patients ont pu reprendre une alimentation orale dès le lendemain de l’intervention. Aucun patient n’a nécessité de trachéostomie. Nous n’avons pas observé de fistule durale ou de complication infectieuse. Une patiente est décédée deux mois après son intervention d’une embolie pulmonaire. Tous les patients ont présenté une amélioration de leur statut neurologique préopératoire.ConclusionCette courte série montre la faisabilité de la voie endonasale endoscopique pour la résection de l’odontoïde. Cette voie d’abord permet une visualisation optimale par l’utilisation d’optiques angulées et semble compliquée d’une faible morbidité. Cette voie d’abord permet dans certains cas une préservation de l’arc antérieur de C1, limitant ainsi le risque de déstabilisation atlanto-occipitale.Niveau de preuveIV. Étude rétrospective.

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