Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4090424 | Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique | 2014 | 4 Pages |
RésuméIntroductionL’épidémiologie des fractures du fémur a été accaparée par la localisation proximale. Celle du fémur distal mérite la même attention afin d’adapter la prise en charge thérapeutique.Patients et méthodesUne étude prospective a été réalisée du 1er juin 2011 au 31 mai 2012 auprès de 12 centres hospitaliers français métropolitains colligeant les fractures du fémur distal non pathologiques chez les sujets de plus de 15 ans non porteurs de prothèses de genou homolatéral.RésultatsChez 177 patients, 183 fractures ont été colligées. L’âge moyen était de 63,5 ans. Les femmes (60,5 %) étaient statistiquement plus âgées que les hommes (73 versus 48,4 ans). La marche était illimitée chez seulement 83 sujets (46,89 %). Les types lésionnels selon l’AO/OTA étaient 86 fractures de type A (47 %) ; 29 de type B (15,8 %) et 68 de type C (37,2 %). La fracture était ouverte 32 fois (17,5 %), plus souvent chez les sujets masculins, jeunes et les fractures de type C. L’accident causal était trivial (chute de sa hauteur) dans 108 cas, plus souvent chez les femmes et pour les types A. Des implants étaient présents dans le fémur proximal 45 fois.ConclusionLes fractures du fémur distal comportent une grande hétérogénéité épidémiologique. Les types A de l’AO/OTA surviennent préférentiellement chez la femme âgée à l’autonomie restreinte. L’étude des résultats thérapeutiques impose de connaître les caractéristiques radiologiques des fractures traitées et les possibilités fonctionnelles des sujets opérés.Niveau de preuveIV. Étude prospective de cohorte.