Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4090702 | Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique | 2014 | 5 Pages |
RésuméIntroductionL’arthrodèse cervicale antérieure est une technique courante en traumatologie du rachis. L’apparition de signes radiologiques de discopathie aux niveaux jouxtant l’arthrodèse soulève la question de l’origine des syndromes adjacents. Cette étude présente les résultats cliniques, fonctionnels et radiologiques à long terme d’une arthrodèse cervicale antérieure.HypothèseL’arthrodèse cervicale antérieure influe sur l’apparition d’un syndrome adjacent.Patients et méthodesQuinze patients de 17 à 50 ans ont été revus rétrospectivement à plus de cinq ans de leur arthrodèse cervicale antérieure réalisée pour lésion traumatique cervicale instable. Le score fonctionnel utilisé est le Neck Disability Index. Le bilan radiographique comprend des clichés statiques et dynamiques du rachis cervical.RésultatsLes résultats cliniques et fonctionnels selon le NDI sont bons, avec un taux de fusion cervicale de 100 %. Tous les patients présentent un syndrome adjacent au recul maximal. Aucun trouble neurologique n’est apparu suite à un syndrome adjacent. Deux cas de fusion complète d’un étage adjacent à l’arthrodèse sont répertoriés. Aucun patient n’a nécessité de reprise chirurgicale pour un syndrome adjacent.ConclusionL’origine du syndrome adjacent est controversée. L’évolution physiologique d’un disque intervertébral se fait vers la dégénérescence. Toutefois, dans une population arthrodésée, le taux de discopathie adjacente à l’arthrodèse est plus important que dans une population normale. La précipitation de la survenue d’une discopathie par l’arthrodèse, par répartition des contraintes sur les étages voisins, est donc plus probable. Des lésions passées inaperçues lors du bilan initial sont également mises en cause, car les examens à disposition n’ont pas toujours une bonne valeur prédictive négative.Type d’étudeRétrospective, niveau IV.