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4090938 Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique 2013 6 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLes taux de survie des prothèses de totales de genou (PTG) modernes ne sont pas connus avec précision sur de larges séries hormis dans les registres. Aussi nous avons analysé rétrospectivement la survie de 846 cas de PTG évaluées au recul minimum de dix ans.HypothèseLa survie des PTG au recul minimal de dix ans dans une étude multicentrique dépasse 90 % et n’est pas influencée par le dessin ou le niveau de contrainte.Patients et méthodesLes 828 patients (846 PTG) étaient évalués avec le score Knee Society. L’âge moyen était de 71 ans (41–93 ans), il y avait 274 hommes et 554 femmes (67 %), 496 (60 %) étaient actifs, avec un diagnostic majoritaire d’arthrose (752 cas 89 %). Les prothèses étaient le plus souvent cimentées 704 (83 %), remplaçant la rotule 668 (79 %) et sacrifiant le ligament croisé postérieur (LCP) pour 707 (84 %) dont 65 % de postéro-stabilisées (PS) et 35 % d’ultracongruentes (UC), à plateau fixe (PF) (39 %) ou mobile (61 %).RésultatsSur l’intervalle de dix ans le score genou moyen passait de 35 (15–55) à 83 points (74–95) et le score fonction de 24 (5–45) à 74 points (60–90) avec une flexion moyenne passant de 105° (25–125°) à 112° (25–125°). L’angle HKA moyen était de 179,5° (169°–189°). Les 63 réinterventions (7,5 %) ont été réalisées principalement pour descellement (n = 18 [2 %]) ou infection (n = 18 [1,8 %]) et le taux de survie toute cause confondue était de 92 % à dix ans (IC 95 % : 0,90–0,94). Il n’y avait pas de différence significative de survie selon le type de dessin prothétique ou la conservation du LCP. Le niveau d’activité était corrélé au taux de reprise, avec un taux de complications mécaniques plus élevé chez les patients actifs et plus de complications infectieuses chez les sédentaires. Le taux de reprises n’était pas supérieur en cas d’HKA en dehors de la zone 177° à 183°.DiscussionLe taux de survie à dix ans était de 92 % et n’était influencé ni par le dessin prothétique ni par le niveau de contrainte. L’infection et le descellement étaient les principales causes de reprise, mais pas un défaut d’axe au-delà de 3°. Les complications mécaniques étaient plus fréquentes chez les patients les plus jeunes et les plus actifs qui doivent bénéficier d’autres options thérapeutiques ou d’améliorations techniques.Niveau de preuveNiveau IV : étude rétrospective multicentrique.

Keywords
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Health Sciences Medicine and Dentistry Orthopedics, Sports Medicine and Rehabilitation
Authors
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