Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4090988 | Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique | 2012 | 7 Pages |
RésuméIntroductionDans le cadre d’un PHRC régional, il a été comparé les résultats radiographiques des embrochages selon les techniques de Py et de Kapandji dans le traitement des fractures à bascule postérieure du radius distal.Matériel et méthodesIl s’agissait d’une étude prospective randomisée (essai thérapeutique, phase III), monocentrique et multi-opérateurs comparant les techniques de Py et de Kapandji. Nous avons constitué deux groupes comparables : groupe Py (P) et groupe Kapandji (K). Nous avons mesuré l’inclinaison radiale frontale (IRF) et sagittale (IRS), la longueur radiale (LR) et l’index radio-ulnaire distal (IRUD).RésultatsQuatre-vingt dix-sept patients ont été inclus et suivis sur une durée d’un an. L’IRF préopératoire était de 15,17̊ et l’IRS moyenne de −19,2̊. Au recul d’un an, on notait une IRF de 25,5̊ dans le groupe Py contre 22,6̊ dans le groupe K (p = 0,009) et une IRS de 10,5̊ (groupe Py) contre 6,7̊ (groupe K) avec p = 0,04. Pour les fractures avec fragment postéromédial et les fractures de Gérard-Marchand le score du DASH à un an était de 22 dans le groupe Py contre 42 et 32 dans le groupe K. Le score de Jakim était de 71 dans le groupe Py contre 58 dans le groupe K (p = 0,03) pour les fractures à fragment postéromédial. Aucune rupture tendineuse n’a été notée dans cette série.DiscussionSi cette série montre encore la qualité du résultat des ostéosynthèses par embrochage des fractures du poignet, elle souligne aussi l’importance d’adapter le type d’ostéosynthèse à la fracture et au patient.ConclusionLe traitement des fractures du radius distal à bascule postérieure par broches reste un bon traitement, si l’on respecte les principes de sa bonne réalisation et les indications de chacune des techniques. Il n’est cependant pas applicable à tous les types de fractures.